Forum - Docteur Françoise Gailland - Et si l'on rendait hommage à Annie girardot...?
Accueil
Forum : Docteur Françoise Gailland

Sujet : Et si l'on rendait hommage à Annie girardot...?


De VBPASSION, le 19 février 2011 à 19:51

Quelle belle interprétation ! La meilleure je pense pour Annie Girardot qui porte ce film pleinement et quelle leçon de vie. Le sujet du cancer, traité dans beaucoup de films depuis, n'a pas eu d'échos aussi poignant que dans Docteur Françoise Gailland. Très regrettée Annie Girardot, vous nous manquez tellement à nous, public, et au cinéma français. Merci des très bons moment passés avec vous.


Répondre
VOTE
De gilou40, le 9 mars 2011 à 19:36
Note du film : 3/6

Diffusé en hommage à Annie Girardot, hier au soir ou plus exactement ce matin à 0h50 (il y a quelque chose de pourri au royaume du PAF !), ce film semble être resté aux yeux du grand public comme le testament de l'actrice. Il doit en être autrement pour les cinéphiles. Il a marqué, en son temps, les consciences de façon éternelle. Était-ce le fait qu'une femme enfin, en ces années 70, prenait la place réservée d'habitude aux mâles ? L'approche d'un sujet encore très tabou en ces années là ? Le cancer ne s'est "vulgarisé" vraiment qu'au début des années quatre-vingt dix. Avant, et allez savoir pourquoi, c'était une maladie honteuse au même titre que la chtouille ou la chaude-pisse.

Oui, l'actrice a enfilé la blouse blanche avec une aisance peu commune. Mais si l'ensemble est assez plaisant, le film ne vaut que par quelques rares scènes-clés qui ont frappé les esprits. Son aventure extra-conjugale ne présentant aucun intérêt, je crois que le public s'est rabattu sur le côté rapport médecin/malade. Et chaque fois que l'on interroge quelqu'un à propos du film, c'est irrémédiablement sa confrontation avec la merveilleuse Suzanne Flon qui domine. Doit-on dire la vérité aux malades ? Un médecin peut-il tomber malade et avoir peur ? Jusqu'où un médecin peut-il s'investir dans la vie privée d'un patient ? Toutes ces questions sont à l'ordre du jour dans le film et qui c'étaient des questions prédominantes à une époque ou on n'osait pas Le médecin était considéré comme une espèce de statue du commandeur inabordable… Aujourd'hui, c'est un peuple des plus procéduriers qui méprise cette caste priée de rendre des comptes devant la justice pour une blouse mal fermée…

Docteur Françoise Gailland a eu un impact extraordinaire sur le public, parce que le cinéma interrogeait à sa place. Il offrait même des réponses apaisantes et une certaine justice dans le fait que même les grands patrons pouvaient passer de l'autre côté de la barrière. Le talent d'Annie Girardot est incontestable. Le film par lui-même reste des plus moyens. Et ce n'est pas l'attitude d'un mari blasé, le toujours excellent François Perrier, ni la mollesse d'un amant de passage, le très doux Jean-Pierre Cassel ou encore les tribulations niaises d'ados baignant dans le fric qui changeront la mise. C'est très moyen… Mais la grande Girardot a répondu aux questions d'un peuple encore frileux. Tout le succès de ce film repose la-dessus…


Répondre

De Impétueux, le 9 mars 2011 à 22:54

Je n'ai pas vu le film, mais je m'étonne que Gilou estime que le cancer était, jusqu'à la dernière décennie du siècle, une maladie honteuse.

De mon souvenir, il semble que c'était au contraire une maladie absolument terrifiante, mais plutôt socialement valorisée, au contraire de la tuberculose ou de la lèpre et, bien sûr, des diverses variétés vénériennes…

Cela dit, ça ne vaut pas débat !


Répondre

De gilou40, le 9 mars 2011 à 23:13
Note du film : 3/6

Valorisée ? Ah ! non, pas du tout ! Je me suis mal exprimée. Je veux dire que les cancéreux étaient considérés comme des pestiférés. Les familles modestes avaient honte d'avoir en leur enclosure ce mal térrifiant, oui, mais qui était vécu comme le sera plus tard le terrible Sida. Il fallait "cacher" ce mal.


Répondre
VOTE
De lampion, le 24 janvier 2021 à 16:59
Note du film : 6/6

La première décennie anniversaire du décès de notre grande Annie Girardot, pourrait-être marqué par l'édition de ce film guetté en vain dans les rayons…Un de ses rôles les plus marquants que l'on n'est pas prêt d'oublier, et qui trouverait son public, c'est certain,en 2021.


Répondre
VOTE
De verdun, le 24 janvier 2021 à 18:56
Note du film : 3/6

Lors d'une de ses dernières diffusions sur une grande chaîne (vers 2002), j'avais trouvé ce Docteur Françoise Gailland anodin, vieilli et décevant. Maintenant que j'apprécie le cinéma français des années 1970, je serais prêt à le revoir dans de bonnes conditions et à réviser ma position. Ajoutons que c'est un film important puisqu'il a remporté un certain succès à sa sortie et a permis à Girardot de remporter le césar de la meilleure actrice. Je vous accompagne donc dans votre vote.

Vous avez raison de rendre hommage à Annie Girardot mais ce serait une bonne chose également d'éditer certaines oeuvres du metteur en scène, Jean-Louis Bertuccelli: Paulina 1880, ce triomphal Docteur Françoise Gailland et surtout L'imprécateur, étonnante fable fantastico-politique.


Répondre

De fretyl, le 24 janvier 2021 à 23:59
Note du film : 3/6

Fan de Bebel depuis l'âge de quatre ans (!) j'ai découvert hier un de ses rares films que je n'avais pas vu (Un homme qui me plaît) avec justement Annie Girardot.

C'était loin d'être imbuvable.

Un petit Lelouch assez tendre mais sans véritable scénario.

Si ce n'étaient Belmondo et Annie Girardot je n'aurais pas suivi un film s'écrivait sur une feuille de papier mais dont les acteurs (personnages) demeurent attachants.

C'était cependant du Lelouch pur jus, tantôt en roue libre, tantôt magique dans certains instants.

Regardable sans plus et sans haine.

Pour Annie Girardot j'attends de voir Mourir d'aimer


Répondre

Installez Firefox
Accueil - Version bas débit

Page générée en 0.0022 s. - 5 requêtes effectuées

Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter