Il y a deux manières de voir ce film de 1965, longtemps inédit en salles en France.
Le cinéphile habitué aux "blockbusters" de science-fiction à gros budget et aux truquages numériques risque de faire la fine bouche devant une production fauchée aux effets spéciaux archaïques, aux costumes étranges (les personnages sont vêtus de combinaisons de cuir !), aux décors rudimentaires- l'intérieur du vaisseau spatial est croquignolesque- et à la narration languissante.
Le cinéphile fan de Mario BavaPar conséquent, La planète des vampires est un film qui mérite largement le détour mais on recommandera davantage Le masque du démon,
Six femmes pour l'assassin,
La baie sanglante,
Opération peur
ou Le corps et le fouet
à ceux qui voudraient se familiariser avec le cinéma novateur de Mario Bava.
Ridicule et désuet, on peut aimer Mario Bava, mais là on a affaire à un film qui n'est plus regardable.
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