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Sujet : Retour à l'essentiel


De jules, le 28 septembre 2004 à 19:02

Bravo Nikita, un film merveilleux, retour aux sources, à l'essentiel. Magique, comme tous tes films, je suis fan !

Jules


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De Impétueux, le 2 novembre 2004 à 19:20
Note du film : 5/6

Bravo ! Moi aussi je suis un fan du grand Mikhalkov et je suis bien heureux d'avoir trouvé un complice !


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De 9chatel, le 8 novembre 2004 à 23:39
Note du film : 6/6

urga, un film parmi mes préférences , c'est une petite merveille

j'adhère complétement et je rejoins le club , tout est magistral, les personnages, les décors , l'histoire, la vie tout court

un pur moment d'humanité


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De Jipi, le 29 septembre 2006 à 09:42
Note du film : 5/6

Espace à perte de vue et corps en mouvements voici ce qu'offre Urga sur un fond de réflexion crée par une civilisation imposant lentement une transformation économique et sociale à ces familles éloignées de tout.

Des images et des termes nouveaux envahissent ces immenses plaines.

Par l'intermédiaire de Sylvester Stallone le grand Sam fait de l'œil à cet oncle saoul du matin au soir qui ne dort jamais. Le terme de frère est récupérateur et annonce le danger de l'anéantissement d'un esprit intuitif basé sur les règles de la nature.

L'ivresse de l'étendue infinie de ce territoire sans limites est une des dernières transcendances galopantes permises à ces hommes aux mœurs ancestrales immolant des moutons dans la douceur et le respect.

Tout ici est singulier, un accordéon entame soudainement un paso-doble anachronique, Gombo traque par jeu sa femme au lasso, le regard semble sévère mais l'homme est aussi bon que sa parole est rare.

Ce sont les derniers instants vécus par des esprits et corps libres qui bientôt devront se plier à des phénomènes de masses nommés préservatifs et télévisions.

Le monde change, le contrôle des naissances est rigoureux, Gombo est hors la loi avec ses trois enfants conçus dans l'absence et le respect des lois.

La température de la ville est loin d'être stimulante. Véhiculé par un agréable compagnon il découvre les boites de nuits, les beuveries, les manèges tournoyants, les boites à conserves et la localisation curieuse d'une partition musicale.

Chez lui c'est la pureté d'un espace aux lumières naturelles changeantes ici c'est la crasse d'un troupeau mécanisé et endoctriné.

Urga est le vertige d'un horizon incapturable, l'offrande céleste de l'ombre et de la lumière offerte à des hommes à la vue perçante atout majeur pour être comparable au maître des lieux, l'aigle royal.


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De droudrou, le 29 septembre 2006 à 12:06

Cher ami ! Je ne connais pas le film dont vous nous parlez. J'aurai tendance à dire : "On s'en fout !". Par rapport au forum, vous ne nous livrez rien… Autant dans ce qu'un certain nombre d'intervenants de ce site on trouve une émulation à laquelle on désire répondre, vous nous livrez soudainement un nombre incroyable de critiques lesquelles, de mon humble avis, me semblent plus liées à vouloir remplir de votre présence le forum mais ne nous ouvrent aucun horizon.

Prenez simplement les pages d'Impétueux, très criconstanciées par rapport à ce qu'il regarde et rédigées dans un langage riche et voyez les réactions qu'elles suscitent.

Amicalement.


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De David-H, le 29 septembre 2006 à 12:26

Soyons indulgent, pardi!

Je crois simplement que notre ami JIPI a trouvé en DvdToile un site intéressant, mais peut-être qu'il lui faut un temps d'adaptation, et qu'en postant ainsi ses nombreux avis, il ne se rend peut-être pas compte du petit problème de débat que cela occasionne.

Nous ne pourrions effectivement réagir décemment et rapidement, surtout, à autant d'avis creusés.

Je suis sûr que notre ami nous lire et qu'il retrouvera un rythme plus régulier.

A vous de jouer cher Jipi!


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De Impétueux, le 29 septembre 2006 à 13:08
Note du film : 5/6

Comment ça, un ballon dans mes cages ? Ce n'est pas parce que mon cher et glorieux Olympique de Marseille en a pris 4 hier qu'il faut filer ainsi la métaphore !!

Je dis simplement – comme la plupart d'entre vous, je pense – que rien n'est plus fructueux, riche – et amusant ! – que nos débats et que la simple règle du jeu de DVDToile est de se glisser dans un fil de discussion lorsqu'il en existe un.

Notre ami nouveau JIPI semble, jusqu'à présent, issu d'une autre planète et n'avoir guère de communication avec les Humains !


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De paul_mtl, le 29 septembre 2006 à 13:08
Note du film : 4/6

Beau paysage et belle photographie.

Le propos est simple mais j'ai apprécié l'opposition du russe de la ville et du mongol de la plaine.

Un récit avec un rythme lent.

Vas-y JIPI, continue :)


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De droudrou, le 29 septembre 2006 à 13:30

Ce que l'arbitre – carton orange (jaune et rouge mélangés) – vient à dire : notre ami Jipi, effectivement, nous livre un certain nombre d'analyse de films – okay ! la liste des films sur lesquels il est intervenu me paraît intéressante – il y avait des titres que je ne connaissais pas forcément mais, hors nos critiques patentés, je pense que nous relivrer toute une série d'articles qui friseraient des amitiés avec Télérama n'ouvre guère le débat – Des débats comme "Marie-Antoinette" (la pauvre) et "Catwoman" nous ont permis de remplir des pages de messages pas tristes. Ce qu'il m'apparait de bon ton c'est que Jipi nous introduise dans un débat par rapport à des films qu'il a vus et suscite chez nous l'envie de voir ou revoir le film et entrer dans un accord ou une contradiction qui va nous enrichir culturellement les uns, les autres. Je regrette la vigueur de mes propos mais pense sincèrement qu'un retour à la notion de but d'un forum était indispensable. Notre ami Jipi, s'il a vu tous ces films, a certainement beaucoup à nous apporter et c'est avec pertinence ou impertinence que nous lui répondrons.

Donc : "Welcome Jipi ! Glad to meet You !"…

J'avais peur que ce ne soit Jipi qui avait fait "un trou dans le mur !"…


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De droudrou, le 29 septembre 2006 à 15:12

Jipi ! On ne te demande pas de tenir dans une telle ambiance !

Tu as préparé tes textes : cela se sent ! Tu as fait beaucoup de boulot ! Au point (pour te mettre en boîte) que je me suis dit : "Jipi, il a copié ses textes sur un magazine de ciné…" -

Dans le cadre d'un forum, sachant bien qu'il existe une fiche technique du film, l'important est que tu nous dises une impression majeure que tu as ressentie en voyant ce film !

L'un ou l'autre la ressaisira, sortira ou pas ce qu'il a à dire et ça incrémentera le sujet. En plus, à un moment ou à un autre, tu te trouveras face à un élément que tu as particulièrement étudié et qui donnera plus de valeur encore au débat.

C'est tout !

Mais, pour le moins, ce que tu auras apporté ne sera pas à sens unique dans la mesure où toutes tes analyses telles que proposées bloquent le dialogue.

Crois bien que tout un chacun en sera enchanté et si la critique de cinéma te tient autant à coeur, je pense que ta vision et ton avis se modifieront quelque peu.

Je repensais tantôt au cadre général de tes interventions. Et tu me faisais penser à quelqu'un que j'ai connu à l'armée, dont je ne garde pas un très bon souvenir, et qui anime une émission consacrée au cinéma. Ce qu'il disait n'encourageait jamais le dialogue. Et le ton monochromatique fatiguait quelque peu surtout quand on avait l'occasion de le coincer sur un (plusieurs) bon sujets. Il se croyait incollable avec Welles et Walsh. Il n'a pas beaucoup apprécié de se faire prendre au piège. 42 ans j'en ai encore sacrement le souvenir.

Donc : Jipi, à te relire !

Amicalement.

Pierre


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De Impétueux, le 29 septembre 2006 à 16:33
Note du film : 5/6

Une bonne façon de vous intégrer dans la joyeuse bande des habituels contributeurs du site serait d'aller rechercher celles qui, parmi vos nombreuses chroniques, ont suscité des réactions – positives comme celles de Paul mtl, ou de RdeT sur un Godard – ou négatives, comme celle que j'ai déposée sur Emmanuelle (et lorsque j'aurais un peu plus de temps, je vous contredirai violemment sur La traversée de Paris) et de reprendre le fil du dialogue en surenchérissant, ou en contre-argumentant.

La question n'est pas de tomber sur un unanimisme de façade, mais de discuter avec passion de cinéma ; que vous voyez blanc là où je vois noir, ou que la valeur de blanc que nous accordons l'un et l'autre au même film ne soit pas identique – en gros que nous ne l'aimions pas ou ne l'interprétions pas pour ou sur les mêmes raisons – fait tout le suc de DVD Toile.


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De droudrou, le 29 septembre 2006 à 16:40

D'abord, la vodka, il faut être très parcimonieux avec elle… D'ici quelques temps nos véhicules rouleront à la vodka faute d'essence.

Ensuite, Jipi, tu reviens sur ta première intervention à propos du film où tu avais mis 6/6 et tu nous remets cette note qui correspond à ce que toi tu en penses.

Et puis, tu prends un des films qui te tient à coeur. Tu vois quelle …… certains membres du forum (for homme ?) ont pu marquer et tu nous balances ton avis.

Tu nous prends un bon sujet bien commercial comme "Catwoman" qu'Impétueux aime beaucoup et un sujet bien compliqué comme Derzu Usala, et nous te suivons… sur les toits et dans la steppe.


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De David-H, le 29 septembre 2006 à 22:31

Ce qu'il y a de bien aussi avec DvdToile, c'est de s'absenter une journée de travail.

Vous revenez, vous avez un divertissement littéraire d'une grosse demi-heure, le temps de lire les réactions d'un (simple)débat.

J'espère en tout cas que les avis de JIPI enrichiront bientôt le site, à un rythme plus ou moins aussi régulier que les autres fidèles.

En tout cas, question messages, avec 91 en deux jours, il a quasiment réalisé la moitié de mon total sur un an et demi…Joli ;-)


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De droudrou, le 30 septembre 2006 à 10:25

David : je ne les ai pas comptés – mais d'emblée le score était terrible – ça m'a fait penser au fameux épisode qui concerne Henry Morton Stanley correspondant du New-York Herald quand il était en Abyssinie, que pour être le premier à annoncer la victoire du Roi des Rois sur le Négus, il avait monopolisé le télégraphe en faisant envoyer des versets de la bible jusqu'à connaître la grande nouvelle… – La notion du dialogue était rompue et je me désespérais de voir apparaître un de ces commentaires d'Impétueux dont il a le secret à propos d'un film quelconque !

Amicalement – Pierre


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De Impétueux, le 5 octobre 2008 à 19:19
Note du film : 5/6

Bien sûr, le film ne se prive pas de filmer des paysages d'immensité, des paysages de début de monde, des paysages sans un arbre, où le vent souffle sans désemparer, sans jamais rencontrer d'obstacle… Des paysages si vastes et si nus qu'ils (m')en deviennent presque oppressants à force de sérénité ; et, dans ces confins du Monde, entre Chine et Russie, des survivants que le progrès rattrape…A déjà rattrapé lorsque le film commence, puisque une éolienne alimente la yourte en électricité, puisqu'on y connaît l'argent (mais pas encore sa valeur), puisque l'épouse vient de la ville, voit un médecin, aimerait pratiquer la contraception…

Qu'on égorge, dépouille et dévore le mouton, qu'on assouplisse sa peau par des techniques primitives et ancestrales, que cohabitent sous la grande tente trois générations n'est plus qu'une survivance… On pourrait presque, à certains égards, faire un rapprochement avec les magnifiques paysans aveyronnais filmés en 1946 par Georges Rouquier dans Farrebique : insidieusement, la marche des années ravage le vieux monde.

Hymne au passé, Urga ? oui, sans doute, et les dernières images d'une nature salopée, souillée, profanée (images presque excessives dans leur laideur, au demeurant) vont en ce sens ; mais hymne, surtout, à l'authenticité des êtres, et à la multiple splendeur de leur diversité : l'émotion ressentie par Sergeï, le Russe (Vladimir Gostyukhin), dans la boîte de nuit kitsch de la bourgade chinoise où joue un orchestre disco est d'une identique intensité : ce que pleure Sergeï, c'est l'illusion qu'était l'Union soviétique, à quoi il croyait… (la séquence est fascinante, fantasmagorique, et ne peut avoir réalisée que par un Slave, tant elle est géniale d'outrance : Sergeï demande à l'orchestre disco de jouer une valse et, devant l'ignorance des instrumentistes, dénude son dos, où est tatouée la partition d'un chant patriotique russe Les collines de Mandchourie, sur quoi il fait valser en chantant des couples indifférents ; il est arrêté par la police chinoise : la Word music peut reprendre).

Urga est un film lent et magnifique, paradoxalement le plus court des derniers opus de Mikhalkov (moins de deux heures, alors que Soleil trompeur dure deux heures et quart, Le barbier de Sibérie près de trois heures). Il ne s'y passe pas grand chose et on ne s'y ennuie pas une seule minute : est-ce que ce n'est pas la marque du talent ?


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