Cet oubli est compréhensible. La mise en scène et le scénario ne font guère d'étincelles. On a le sentiment d'avoir déjà vu cent fois cette histoire d'un psychopathe qui prend en otage un couple en raison de l'attirance qu'il éprouve pour la femme. Les personnages ne sont guère développés, notamment celui de Bruno Cremer.
L'ensemble est également desservi par une mise en scène qui n'offre rien de particulier, hormis quelques séquences relativement violentes.
La musique de Maurice Vander, jazzman pourtant réputé, m'a paru datée et inutilement tonitruante.
L'ensemble peut toutefois se laisser regarder car on ne s'ennuie pas; la prestation inattendue de Jacques Villeret dans un rôle de psychopathe est susceptible de retenir l'attention, tout comme la beauté de Marlène Jobert.
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