On a dit beaucoup de bien dans ces colonnes du cinéma de William Wyler. Est-ce le scénario catastrophique et ridicule de Lillian Hellman, des dialogues ahurissants, ou la volonté du producteur Samuel Goldwyn d'ancrer le récit de Rue sans issue dans une sorte de réalisme social ? Il y a McCrea, Bogart, Gregg Toland au générique mais cela ne suffit pas. Preuve est donnée qu'une oeuvre peut-être ratée, au milieu d'autres très réussies. C'est le plus mauvais des 27 films de Wyler que j'ai vus à ce jour.