La trogne et la voix de Jean-Marc Thibault auraient pu lui valoir de meilleurs rôles que ceux qu'il a joués assurément… De très très nombreuses figurations, c'est vrai. Et les films joués en premier plan, aux côtés de Roger Pierre, au tournant des années 60 ont été réalisés (si je puis dire) par lui-même (Vive les vacances, Un cheval pour deux) ou par le bien parcimonieux Jean Laviron (Les motards, Les héritiers). Par curiosité j'y jetterais volontiers un coup d'oeil, mais il m'étonnerait bien que la télévision aille rechercher ça dans les archives.

Si on laisse de côté sa très courte apparition dans Antoine & Antoinette (1947), j'ai sept films de lui dans ma vidéothèque.

Je retiens tout particulièrement ses rôles sympathiques dans Escalier de service (1954) et Les Nuits de Montmartre (1955).

Les Assassins du dimanche (1955) vaut le coup, également, mais il a été très mal édité en DVD, hélas ! (le Cinépanoramic – une des versions françaises du Cinémascope – a été recadré en 1.66)

La dernière fois que je l'ai vu au cinéma, c'était dans Vidocq (2001), un film en "cradorama" dont j'ai pratiquement tout oublié.

Alors, on dira que c'était en 1980, dans La Femme flic.

Enfin, quand j'étais gosse, j'ai souvent ri à ses couillonnades dans "Les Maudits Rois fainéants" (1973) et dans "Les Z'Heureux Rois Z'Henri" (1974). Je ne comprenais certainement pas tout, mais j'aimais bien le duo qu'il formait avec Roger Pierre.