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Sujet : Excellente comédie italienne


De vincentp, le 28 décembre 2016 à 21:54
Note du film : 5/6

L'archétype de la comédie italienne de la grande époque (voir les contributeurs) qui gagne à être mieux connue. Comme toujours, une satire sociale greffée à des aventures très à terre, qui tourne en dérision les normes comportementales de l'Italie des années 1960. Le troisième et dernier sketch est particulièrement drôle, avec un Alberto Sordi dans le rôle du candidat incollable. Les complexés (1965), dans l'absolu, n'est pas un grand film (peut-être un problème de rythme, il semble manquer quelque chose d'indéfinissable), mais est un régal pour les amateurs de comédie.


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De vincentp, le 29 décembre 2016 à 17:06
Note du film : 5/6


Et puis, il y a une splendide italienne, Ilaria Occhini, que je n'avais jamais vu. Ah, ils savaient choisir leurs actrices, tout particulièrement Dino Risi.

Quel talent ce Dino Risi, pour intégrer la beauté féminine au coeur même de la dramaturgie (exactement comme pour Au nom du peuple italien). Et quelle période faste pour le cinéma italien…


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De vincentp, le 29 décembre 2016 à 19:29
Note du film : 5/6

Il est vrai que ces sketchs ne font pas dans la demi-mesure. Celui avec Ugo Tognazzi, particulièrement loufoque, m'a fait beaucoup rire, avec une chute très réussie. Le premier sketch, avec un Manfredi jouant un bureaucrate pitoyable, est un peu lugubre et on est gêné pour son personnage…


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De verdun, le 26 février 2017 à 12:27
Note du film : 5/6

Les complexés n'est pas le plus connu des nombreux films à sketches italiens produits dans les années 1960. C'est pourtant l'un des meilleurs car les segments qui le composent sont tous les trois intéressants.

Le premier sketch, "une journée décisive" est signé Dino Risi. Et c'est un bijou. Un employé de bureau rongé par la timidité (magistralement incarné par Nino Manfredi) perd à cause de sa lâcheté l'amour qu'il avait chèrement conquis.

L'ensemble est traité avec une justesse de tous les instants. Risi œuvre ici dans le registre qu'il maîtrise le mieux: la satyre grinçante, voire impitoyable qui débouche sur la tristesse, voire la véritable tragédie.

Le second sketch, "Le Complexe de l'esclave nubienne" de Franco Rossi est en comparaison, nettement plus chargé.

Et bien qu'il soit le moins bon des trois segments, il reste passionnant grâce à un Ugo Tognazzi parfait dans le rôle d'un notable puritain obsédé par la recherche du film dans lequel son épouse a joué jadis une scène dénudée.

Le sujet semble s'inspirer de l'histoire du mari de Hedy Lamarr, lequel voulait détruire les copies du film Extase, dans lequel son épouse apparaissait nue. La chute est également très bonne, comme l'a noté pertinemment Vincentp. De la comédie italienne grinçante comme on l'aime.

Le troisième et dernier sketch, " Guglielmo « Dents longues »" est jubilatoire. On le doit à Luigi Filippo D'Amico, réalisateur dont peu d'oeuvres sont sorties en salles en France. Alberto Sordi incarne avec son génie habituel un candidat au poste de présentateur du journal télévisé surdoué mais dont l'apparence hideuse ne peut que déranger le comité de sélection.

Une remarquable fable sur la dictature de l'apparence dans nos sociétés modernes. La cerise sur un très bon gâteau.


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