Par instants, quelques répliques nous font penser à la verve d' Audiard. Mais "par instants" ne veut pas dire que les dialogues sont au top tout du long. Tel le chalutier dans la tempête, ils connaissent des creux abyssaux ! On frise l'ennui souvent mais on attend et on espère qu'il va se passer quelque chose. Un je ne sais quoi qui ne vient pas. Alors on se prend à espérer que ces Amitiés sincères dénouent au plus vite leurs histoires de cocufiage, de tromperies en tous genres et de déceptions tellement surjouées qu'elles prêtent à rire, et qu'on en finisse ! La crise de la cinquantaine, l'homosexualité honteuse et cachée, le démon de midi, ça va un temps … Tout ça reste très humain. Et pas antipathique. Mais tellement chiant ! Parce que pour être bien claire, autour de ces sujets épineux, il ne se passe pas grand chose … Et les acteurs, aussi bons soient-ils, ne peuvent pas toujours sauver les alentours du lourd et du déjà rabaché mille fois. Pour se consoler, revoir Vincent, François, Paul… et les autres. C'est la même chose mais immensément plus talentueuse.
Page générée en 0.0023 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter