Qui s'intéresse un peu au cinéma de jadis et naguère ne peut pas ignorer le nom d'Omar Sharif. Et qui pourrait, pourtant, citer une demi-douzaine de ses films ? Exception faite de Lawrence d'Arabie
et de Docteur Jivago,
je dois dire que je me serais contorsionné l'esprit et qu'il m'a fallu regarder sur Wikipédia la liste de ses tournages pour me rappeler Goha,
vu pourtant très récemment, le sirupeux Mayerling
de Terence Young
ou Le casse
d'Henri Verneuil
; j'aurais dû retrouver pourtant, du même réalisateur, Mayrig
et 588 rue Paradis,
beaux films pieux et un peu maladroits…
Mais pas grand chose d'autre : c'est l'exemple typique d'un acteur excellent qui a sans doute préféré mettre son talent dans sa vie que dans ses films. Entre bridge – dont il était un des très grands joueurs -, palaces et jolies femmes, il a dû avoir une vie rigolote.
Son meilleur rôle, selon moi, se trouve dans Les Cavaliers de John Frankenheimer,
où il crève l'écran en guerrier afghan.
Un très bon acteur (mais effectivement, très peu de rôles marquants). C'était aussi et surtout une forte personnalité : ses frasques dans les casinos lui ont assuré une certaine notoriété.
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