Mort de Marie Laforêt (1939-2019)
Depuis longtemps on ne voyait plus sur les écrans ni n’entendait plus dans les radios Marie Laforêt, qui vient de mourir, en Suisse, à l’âge de 80 ans.
Pourtant « La fille aux yeux d’or » comme on l’a longtemps surnommé en référence au film inspiré de Balzac qu’elle avait tourné en 1961 avec son mari d’alors, Jean-Gabriel Albicocco avait eu son heure de notoriété tant au cinéma que dans la chanson. Un peu plus longtemps pour celle-ci, au demeurant, que pour celui-là.
Débutant dans le bien oublié « Saint-Tropez blues » de Marcel Moussy en 1960, elle avait éclaté avec l’excellent « Plein soleil » de René Clément en 1961, malgré la pauvreté de son jeu ; il est vrai qu’elle y était confrontée à deux immenses acteurs, Alain Delon et Maurice Ronet. Suivirent, après « La fille », « Le rat d’Amérique » du même Albicocco en 1962, puis « Marie-Chantal contre le Dr Kha » de Claude Chabrol en 1965, tout ceci au milieu d’autres interprétations plus publiables. Elle fut pourtant très intéressante dans le rôle d’une grande bourgeoise chic (manifestement inspiré d’Edmond Charles-Roux, membre de l’Académie Goncourt et femme de Gaston Defferre) dans le très réussi « Flic ou voyou » de Georges Lautner.
Ses assez nombreuses apparitions au cinéma, depuis lors, n’ont pas laissé grande trace. Son dernier film s’appelle « Les bureaux de Dieu », réalisé par Claire Simon. Nous sommes plusieurs à ne pas en avoir entendu parler… Parallèlement au 7e Art, elle avait engagé une carrière dans la chanson et y rencontrons-nous pendant une quinzaine d’années, de grands succès, des « Vendanges de l’amour » en 1963 jusqu’à « Il a neigé sur yesterday » en 1977. Impétueux
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