Décès d'Alexandre Astruc (1923-2016)
Alexandre Astruc est mort le 16 mai, à l’âge de 92 ans.
Mais depuis combien de temps l’inventeur de la notion de « caméra-stylo », développée dans un article célèbre de « L’Écran français »* en 1948, avait-il disparu des écrans ?
De sa grande notoriété acquise avec « Le rideau cramoisi » – 1952 – (d’après une nouvelle des « Diaboliques » de Barbey d’Aurevilly), puis « Une vie » – 1958 – (d’après le roman de Guy de Maupassant), qui s’est prolongée jusqu’à « la longue marche » en 1966, de sa carrière de réalisateur de télévision, « Le puits et le pendule » – 1964 – d’après Edgar Poë, « Une fille d’Ève » – 1989 – d’après Honoré de Balzac, de ses romans drus et charnels (« Ciel de cendres – Prix Roger Nimier 1975), il ne reste rien. Pas un DVD. Pas la moindre mention dans une nécrologie à la télévision.
« Après avoir été une attraction foraine, un divertissement analogue au théâtre de boulevard ou un moyen de conserver les images de l’époque, le cinéma devient peu à peu un langage. Un langage, c’est-à-dire une forme dans laquelle et par laquelle un artiste peut exprimer sa pensée, aussi abstraite soit-elle, ou traduire ses obsessions comme il en est aujourd’hui de l’essai ou du roman. C’est pourquoi j’appelle ce nouvel âge du cinéma celui de la caméra-stylo. » Impétueux
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