Aurait-on tellement parlé de Jane Birkin si elle n'avait pas été l'icône vivante de la génération Gainsbourg, la compagne résignée des dérives et des folies de ce génie musical ? Elle correspondait parfaitement à l'esprit d'une époque superficielle, usée, plutôt pourrie et, en petite Anglaise un peu bête, faisait tout son possible pour être au niveau…

On a beaucoup parlé d'elle parce que dans l'insupportable et ridicule Blow-up du tout autant insupportable et ridicule Antonioni, on la voyait quelques secondes toute nue (avec Gillian Hills) et que les pubis dénudés de ces crevettes réjouissaient nos regards alors frustrés de ces plaisirs-là.

Mais après. ? on cherche, on fouille ? On cite… Quoi ? La piscine de Jacques Deray en 1969 ? Qui pourrait dire qu'elle tient son petit rôle face à la grande Romy Schneider ? Mêmement et devant la même dans ce qui est un des meilleurs films de Michel Deville, c'est-à-dire Le mouton enragé en 1974… Et quoi d'autre ? La moutarde me monte au nez ? Circulez, y'a rien à voir ?

Charmante, francophile, excellente interprète de son mentor… Joli souvenir de nos vingt ans…

Impétueux