L'édition dvd de Rimini met en valeur cet excellent film de Lumet, difficile par le sujet abordé, mais parfaitement mis en scène. Il faut s'accrocher toutefois…
Une attaque aérienne américaine est déclenchée par erreur contre l’Union Soviétique. Les militaires et les politiques des deux pays font tout pour pour empêcher le destruction de Moscou par l’arme nucléaire.
La grande malchance originelle de Point Limite, c'est d'être sorti neuf mois après Docteur Folamour, film qui traitait le même sujet mais d'une manière sarcastique. Après avoir fait un triomphe au film de Kubrick, le public n'était plus en mesure de prendre au sérieux le film de Lumet.
Le budget semble modeste. D'ailleurs, une grande partie du film se déroule simplement dans une pièce où deux personnes, le président (Henry Fonda, remarquable) et son traducteur (Larry Hagman, tout calme et efflanqué, à des années-lumières de "JR") ont une discussion téléphonique avec l'Etat-Major soviétique.
Mais tout est sublimé par l'interprétation et par un travail exceptionnel sur l'image, notamment le choix des plans et des cadrages, et sur le son: on n'entend pas une seule note de musique durant 1H47. Lumet est inégalable dans l'art du huis-clos: La colline des hommes perdus et bien évidemment Douze hommes en colère en sont d'autres preuves flagrantes.
Par conséquent, Point Limite est une œuvre majeure, mais longtemps snobée, qui mériterait davantage de reconnaissance.
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c'est d'être sorti neuf mois après 
film qui traitait le même sujet mais d'une manière sarcastique. Après avoir fait un triomphe au film de 
le public n'était plus en mesure de prendre au sérieux le film de 
remarquable) et son traducteur (
tout calme et efflanqué, à des années-lumières de "JR") ont une discussion téléphonique avec l'Etat-Major soviétique. 
et bien évidemment 
en sont d'autres preuves flagrantes.