Pierre-Paul Daoust (Alexandre Landry), la bonne trentaine, est un de ces brillants sujets très diplômés (en philosophie, je crois) que l'état présent du monde conduit à occuper le flamboyant emploi de livreur. Tout à fait fortuitement, il arrive sur les lieux d'un hold-up sanglant dans une blanchisserie qui sert de couverture, ou plutôt de coffre fort, à la grande criminalité. Deux groupes de bandits se sont entre-tués. Du sang partout mais aussi de grands sacs emplis de billets. Pour des millions sans doute.
Le jeune homme hésite à peine puis se disant sans doute que pas vu pas pris, il s'empare de deux énormes sacs. Qu'en faire désormais, sachant que la police surveillait de longue date la blanchisserie et que les enquêteurs Carla McDuff (Maxim Roy) et Pete LaBauve (Louis Morissette) se doutent que Pierre-Paul n'est pas si net que ça. Autant faire appel à un spécialiste, Sylvain Bigras (Rémy Girard) qui vient à peine de sortir de prison.Pendant ce temps les bandits propriétaires du magot cherchent partout à récupérer leurs millions. Très violente scène de torture sur un des bandits réchappé du hold-up initial : une certaine inventivité dans l’horreur.
Au fait la science du subtil Sylvain ne suffirait pas si ne venait pas se joindre au dispositif Aspasie (Maripier Morin), une ravissante escort-girl qui cite Racine sur son site de retape. Et qui connaît, du fait de son singulier métier, beaucoup de monde, dont l'avocat d'affaires Wilbrod Taschereau (Pierre Curzi), un de ses anciens clients, qui maîtrise parfaitement tous les mécanismes de l'évasion fiscale.Un peu niaisement le film se conclut en un happy end irénique : ayant blanchi leurs sous, les nouveaux amis créent une fondation bienfaisante et décident d'employer leurs gains à faire le Bien. Ma foi !
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