Le scénario, une histoire de vengeance, est vu et revu. Seul rescapé du massacre de sa tribu par une bande de chasseurs de scalps menée par le sanguinaire Mervyn Duncan, l’indien Navajo Joe fait le serment que le crime ne restera pas impuni.
Les acteurs principaux manquent de charisme, aussi bien le gentil Burt Reynolds, encore débutant, que le méchant Aldo Sambrell, qui n'a pas la présence d'un Klaus Kinski. Enfin, la musique de Ennio n'est pas sa plus mémorable.
Malgré ses limites, Navajo Joe se laisse voir grâce à sa concision (88 minutes), à la qualité de ses scènes d'action, à sa jolie photo et à la mise en scène de Corbucci qui utilise parfaitement les possibilités du cinémascope.
Navajo Joe retrouve les vertus des meilleures séries B, celles de Phil Karlson ou Don Siegel, en y ajoutant effectivement la violence typique du genre spaghetti et le pessimisme de Corbucci. Il s'agit par ailleurs de l'un des rares westerns italiens à aborder la question indienne, dix ans avant Keoma.Navajo Joe se situe dans une bonne moyenne puisque ce n'est ni le meilleur ni le pire des westerns de Corbucci.
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