Du cinéma primal, sans scénario, sans (ou si peu) de mise en scène, avec des personnages réduits à l'état de silhouettes et des maladresses quasi impardonnables (le montage parallèle au Club Med). Et pourtant… ça marche ! Un couple perdu dans l'océan, encerclé par les requins. Quoi de plus angoissant ? On ne sait jamais ce qui va vous attraper par en-dessous, on est abandonné au milieu de nulle-part et la nuit tombe. Le film, avec tous ses défauts, touche à des peurs profondes et universelles et c'est ce qui fait sa force. Car rétrospectivement, ce qui s'y passe est décevant. Mention à l'actrice Blanchard Ryan, qu'on devrait revoir dans des oeuvres plus ambitieuses. Quoiqu'il en soit, "Open water" vaut le coup d'oeil, car en oubliant la technique, les dollars, les bases minimales du cinéma de genre, il réinvente une certaine forme de "suspense-réalité".
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