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Monument classic !


De Frydman Charles, le 22 septembre 2021 à 20:29
Note du film : 5/6

Les protestants donnent effectivement des prénoms issus de l'ancien testament : prenoms protestants, et pas d'étoile de sherif à 6 branches dans le film. Le "Vieux Moise" ne vécut que 120 ans, c'est peu selon la bible comparé à Mathusalem qui vécut 969 ans et est cité dans le film : vers 14 mn à cheval Ethan dit à son fils adoptif Martin : "ne m’appelle pas …Ni grand-pere, ni Mathusalem" : longévité des personnages de la bible .Quant à l'indien Éclair qui soufle du schofar (vers 20 mn), il pourrait être rapproché des trompettes de charges de cavalerie que l'on voit et entend vers la fin du film

. L'expression trompettes de Jericho est rentrée dans le langage courant en France, et aux Etats Unis dans sa traduction. Dans le film "les murailles de Jericho" ce sont peut être celles qui empêchent que la prisonnière Debbie (diminutif de Deborah) qui a vécu chez les indiens reprenne sa place parmi les siens. Deborah "C'est une des rares prophétesses de la Bible et la seule femme parmi les Juges d'Israël" . En fait l’indien sonnait le schofar probablement pour signaler aux autres comanches la présence de Debbie assise sur la tombe de sa grand-mère Mary Jane Edwards tuée par les comanches le 12 mai 1852 à 41 ans
. Mais l’image ne montre pas les autres comanches et le plan suivant fait voir des cavaliers americains, Ethan et ses proches, à cheval. Le premier nom entendu après le schofar est "oncle Ethan", puis Moise, tous deux appelés par Martin. La première mention du schofar dans la bible est lorsque Moise est au mont Sinai . Ethan aurait vecu vers 1600 av jc, pour Moise c’est plus flou, vers le XIIIe siècle avant J.-C. Debbie sera enlevée , probablement par les comanches appelés par Éclair, puis élevée comme une indienne. Aucune allusion religieuse ou biblique directe donc, mais cela peut correspondre à plusieurs interpretations de l'utilisation du Schofar à Roch Hachana, notamment le cri de guerre de l'ennemi et la résurrection des morts (Debbie se recueille sur une tombe) . Quant à la religion de ceux au nom hébraïque, au début du film vers 10 mn le révérend dit à Debbie "Debbie, tu n’es pas encore baptisée toi ?..", vers 23 mn Aaron ,(Martha, origine non hébraïque) et Benjamin Edwards, victimes des comanches, sont enterrés sous des croix. Vers 14 mn le vieux Moise à cheval répète 2 fois au révérend "moi je suis baptisé". Moise baptisé , ça fait drôle. Il ne s'agit evidemment "que" d'un très bon western , et la civilisation nord amerindienne est totalement inconnue de la bible ! Les amérindiens du nord utilisaient probablement des cors naturel, mais j'en ai pas eu conformation sur le lien suivant qui évoque entre autre le Schofar cors naturels histoire.Le son du schofar par Éclair correspond sensiblement à celui a Roch hachana : son du Schofar à Roch Hachana, un son initial long, un son saccadé puis un son final long. Mais chez Éclair le son intermédiaire saccadé est très court et difficile à distinguer,et le schofar est plus courbé que le cor d'Eclair. J'ai trouvé sur internet une interpretation religieuse surprenante, de Pierre Gabaston  : "Mais surtout, La Prisonnière du désert érige la construction architecturale de son spectacle, comme deux piles d’un pont qui soutiennent son tablier, sur le dédoublement d’un geste d’Ethan : l’élévation de Debbie tenue à bout de bras. Ce geste répété appartient au rituel religieux de l’Eucharistie. Quand Ethan soulève Debbie pour la première fois, c’est une enfant qu’il adore, c’est la fille de Martha. Quand Ethan soulève Debbie pour la deuxième fois, c’est une femme qu’il abhorre, la femme de l’Autre excécré. Ce geste d’officiant qui expose, devient, pour Ethan et le spectateur, une source de miséricorde, un miracle d’amour. Par la grâce de ce geste, Ethan se décante de son fanatisme. Il change d’attitude. Extrait du Point de vue du Cahier de notes sur… écrit par Pierre Gabaston, édité par Les enfants de cinéma". Autre interprétation religieuse surprenante sur ciné passion 24, fichier PDF"La scène de l’Indien mort Elle est impressionnante. La rigidité mortelle de l’indien, donne déjà, tout recouvert de sable qu’il est ,l’idée de la minéralisation du corps.Il semble un gisant ocre,et l’impact soudain des balles de métal que tire Ethan dans les yeux du mort (à ce moment-là on ne voit plus l’Indien, mais on voit Ethan tirer) font exploser cette impression de repos. Mais Ethan, condamnant par son geste l’âme de l’Indien à errer,s’approprie ainsi la légende et le mythe de ceux qu’il considère comme ses ennemis, reconnaissant par là une similitude entre leur religion et la sienne. C.S."
(vers 25 mn Ethan donne cette explication à ses proches qui s'étonnent de le voir tirer sur un mort " Why don't you finish the job? What good did that do you?By what you preach, none. But what that Comanche believes……ain't got no eyes, he can't enter the Spirit Land. Has to wander forever between the winds."  : script du film. Une erreur du film a été signalée par ailleurs : on voit l'indien mort respirer !)


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De Impétueux, le 22 septembre 2021 à 19:49
Note du film : 6/6

Il faut être bien niais pour s'étonner que les protagonistes de La prisonnière du désert portent des prénoms bibliques ! Ce sont des protestants, puritains, presbytériens, méthodistes, épiscopaliens ou de je ne sais quelle secte : les prénoms issus de l'Ancien testament sont dans la ligne de la Réforme…


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