"Vivez-vous dans le monde réel?"voilà la toute dernière phrase closant le film.Une sympathique question avant de se mettre au lit…de quoi passer une nuit à réfléchir(hahah).Ce magnifique animé nous embarque en effet dans une histoire des plus sombres où de nombreuses questions à propos de la vie viennent ponctuer le tout.Mais en plus de nous permettre une importante réflexion ce film est aussi,et il faut l'avouer,très drôle.Là on peut vraiment dire que l'on ne s'ennnuie pas une seule seconde.L'action est en effet très soutenue et les différentes scènes sont plus jouissives les unes que les autres.le dessin queant à lui est tout à fait acceptable.Les décors sont magnifiques et les personnages(tous intéressants) s'y intègrent parfaitement.Seul la représentation du personnage d'"Edward" en aura peut être rebuté plus d'un mais cette manière très manga dont elle est présentée apporte finalement sa touche comique au film.Je n'ai donc pas été déçu une seule seconde par cette O.A.V d'une série que je ne connaissit même pas(Ouhhhh!).
Personnellement, je l'ai trouvé genial, c'est un Cowboy Bebop, il n'y a pas à dire, mais j'aimerais avoir votre avis par rapport au monde (Mars) qui est bien moins futuriste que dans la série.
Ce que l’on peut dire en revanche c’est que Cowboy Bebop pris dans sa globalité est une œuvre incroyable et totalement atypique dans le paysage très codifié du manga contemporain. Prévue initialement pour être une série bouche-trou sur le câble japonais, elle s’émancipe complètement de ses contraintes budgétaires en offrant des scénario et des ambiances magnifiques. Jamais un dessin animé japonais pour adulte n’aura sonné aussi juste dans les rapports humains et dans la sensibilité toute en retenue des personnages. Cowboy Bebop, c’est avant tout une expérience intense, dont chaque épisode (à prendre de préférence dans l’ordre) permet d’observer l’une ou l’autre des nombreuses facettes des personnages. Rien n’est blanc ou noir, la folie côtoie le désespoir et le burlesque s’allie avec le tragique et la mélancolie. Les histoires peuvent s’apprécier sur plusieurs niveaux de lecture, comme récits initiatiques, comme hommages évidents au cinéma de genre (en vrac, Woody Allen, Easy Ryder, Bruce Lee, Scorcese, les films de John Woo …), ou comme extraordinaire vision réaliste du futur, sans fard, où les excès actuels de l’homme se retrouvent dans un monde de science-fiction étrangement familier et en même temps très élaboré.
La mise en scène sans cesse inventive de Schin’ichiro Watanabe, réalisateur de tous les épisodes et du film, la musique délicieusement jazzy, le cadre inattendu (il n’est pas rare de croiser un homme transformé en femme, un travesti, ou deux homos au câlin interrompu pour un interrogatoire flingue sur la tempe) et les histoires décalées, belles et troublantes, qui proposent une galerie incroyable de personnages toujours humains, dont certains sont rarement traités dans le monde du dessin animé… Tout cela fait de Cowboy Bebop un univers à part, une création tellement authentique qu’à la vision de toutes les histoires, film compris, on sait qu’une suite serait inutile tant tout a été dit dans les silences et les secrets non dévoilés. Mis au goût du jour sur Canal + il y a quelques années, cette série désormais culte mérite tout de suite votre intérêt si vous n’avez pas encore fait sa découverte. Promis, vous en ressortirez changer ! (La série intégrale est actuellement trouvable chez Dynamics, éditeur de mangas vidéos, et ses versions françaises comme japonaises sont très bien rendues)Page générée en 0.0038 s. - 6 requêtes effectuées
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