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Unforgiven


De droudrou, le 30 janvier 2023 à 16:37
Note du film : 6/6

revu hier ! des années que je ne l'avais revu lui faisant la g…. parce qu'il lui manque une demi-heure de projection ce que je n'accepte pas ! mais c'est vraiment très bon et les acteurs sont excellents très bon en bluray ! film à voir et à connaître en VOST


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De vincentp, le 16 octobre 2017 à 23:30
Note du film : Chef-d'Oeuvre


Unforgiven réalisé en 1960 par John Huston au Mexique, près de Durango, frappe le spectateur par ses qualités artistiques élevées. Les séquences marquantes pour la rétine et l'esprit s’enchaînent pendant 1h55 : les deux chasses à l'homme tout en mouvement, dans la poussière et un espace confiné puis au soleil et à terrain découvert. Egalement le dressage du cheval sauvage dans un enclos, avec un affrontement imprévu de personnalités emblématiques. Une durée initiale de 2h35 jugée trop longue par les producteurs a pour conséquence des coupes et la suppression de séquences, modifiant le sens du récit voulu par Huston : à la trappe la séquence de la mort de "Johnny Portugal" (remarquable John Saxon), tué par les Kiowas. Malgré cela, la mise en scène de Huston impressionne et tient le spectateur en haleine. Les ruptures de ton captent l'attention du spectateur : ainsi la fin tragique de "Charlie" juste après avoir déposé un baiser fougueux à Audrey Hepburn.

Le récit de Alan Le May adapté par Ben Maddow creuse à la perfection les sujets de l'intolérance, du racisme, de la vengeance, dans un monde instable ou les éleveurs bataillent auprès de leur bétail, face aux indiens. Un lyrisme contenu porte l'oeuvre de façon visuelle et sonore : il est question du temps qui passe, des saisons, de leurs impacts sur l'activité terrestre (métaphore des oiseaux migrateurs et bruyants volant en escouade, du fleuve en cru en arrière-plan). Des contre-plongées spectaculaires placent régulièrement les personnages au milieu des nuages. Les indiens Kiowas sont présentés comme les victimes d'un monde qui leur échappe, par la férocité des lois et l'efficacité des armes des colons américains. Et puis, il y a le casting exceptionnel de Unforgiven, des premiers aux seconds rôles (Audie Murphy,…), et la qualité de la musique composée par Dimitri Tiomkin. L'ensemble de ces éléments positionne Le vent de la plaine comme l'une des oeuvres phares du western classique.


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