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Enfin Lana Turner !


De verdun, le 3 janvier à 22:01
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Sur une plage de Coney Island, Lora (Lana Turner), veuve et maman d'une petite Susie, croise Annie (Juanita Moore), femme noire en quête d'un toit pour elle et sa fille Sarah Jane, métisse blanche de peau. Mères et filles s'installent ensemble.

Pour ce Sirk-là, révision à la hausse. Je me souvenais comme d'un puissant mélodrame mais à la revoyure, il s'agit d'un immense chef-d'oeuvre.

Comme Le secret magnifique, Ecrit sur du vent, Tout ce que le ciel permet et Le temps d'aimer et le temps de mourir, Mirage de la vie est une splendeur visuelle de tous les instants.

Mais ici le scénario va au-delà du roman-photo de luxe. Le tableau des coulisses parfois peu ragoutantes de la vie du spectacle sonne juste. Et le drame de Sarah Jane, Blanche de peau qui ne peut vivre en paix à cause de sa mère noire représente d’une manière très convaincante le racisme dans l'Amérique des années 1950, où naître mulâtre était une tragédie.

L'ensemble est servi par un casting absolument parfait. Mention spéciale pour la remarquable Susan Kohner.

Et que dire de la fin ? Un Everest de l'émotion cinématographique.

Avec Mirage de la vie, Douglas Sirk quittait les studios hollywoodiens en beauté.


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De jipi, le 22 mai 2009 à 10:58
Note du film : 5/6

Une prise de conscience d'un manque ou d'une différence se manifestent par une envie d'exister ou de briser ses racines dans une page d'histoire américaine lourde en discrimination raciale.

Deux éléments de deux couleurs fondamentales d'un territoire gigantesque roulent sur de mêmes rails en espérant les mêmes finalités.

La différence n'a plus de raison d'être puisque chaque composant aussi éloigné qu'il puisse être de l'autre par sa couleur exécute un même parcours fuyant le pire des états, l'anonymat.

« Le mirage de la vie «  est un grand et somptueux livre d'images mélodramatique et romanesque comme il n'en existe plus.

Une suite d'orages et d'éclaircies sur une route parsemée de séparations et de retrouvailles ayant une émotion intense comme pierre angulaire.

Quoique que démodée cette potion larmoyante et naïve ne laisse pas indifférent loin de la. A sa vision il est conseillé d'emmagasiner un peu d'orgueil et de fierté quand malgré soi quelques symptômes de larmes se pointent à l'horizon.

L'œuvre est sensible à recadrer dans un temps ou des psychologies tourmentées par des époques chaotiques avaient le temps et le verbe adéquat pour exprimer leurs désarrois dans des scènes prenant le temps de s'étirer.

Du beau travail exécuté par le maître du genre donnant des couleurs chatoyantes à un concept foulé par des cobayes de la vie et de sa montée chromatique passant par la frustration, l'espoir, le combat et la réussite dans un contexte historique aussi tranchant qu'une lame.




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