Il est difficile de concevoir remake plus inutile que celui-ci. Non seulement le premier volet dirigé il y a dix ans par Sam Raimi n'est pas caduc du tout, mais il me semble même que dans cette nouvelle mouture les effets visuels de Spiderman se balançant d'un immeuble new-yorkais à l'autre sont plus approximatifs, plus confus… bref moins bons ? Est-ce possible ? Ou suis-je tellement prévenu, au fond, contre cette nouvelle opération, que je me mets pour ainsi dire à chercher des puces à l'araignée ?

Le juvénile Andrew Garfield est d'une gaucherie amusante en ado et Martin Sheen est plein de conviction – faut le faire ! – dans celui d'oncle Ben. Quant à Sally Field, elle m'a toujours énervé, mais je suis conscient que c'est une injustice (qui remonte à sa série télé The Flying Nun / La Soeur volante). Cela dit, le couple Tobey Maguire / Kirsten Dunst était d'une autre trempe.

J'ai un nom pour cette industrie hollywoodienne du remake : le cinéma auto-effaçant.