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Fresque grandiose


De droudrou, le 22 novembre 2016 à 17:11
Note du film : 4/6

Génial ! absolument génial !

Sur ces entrefaites, Sophie apprend qu'Edouard va tendre une embuscade à son Willy d'amour, son sucre d'orge, la prunelle de ses rétines, la pupille de sa cornée. Malheureusement son portable est déchargé, elle ne peut pas le prévenir, d'autant plus que son forfait textos est épuisé.

d'un style ! on croirait du Michel Audiard réécrivant les dialogues de Jean-Paul Belmondo dans cent mille dollars au soleil pour les adapter à BRAVEHEART


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De Steve Mcqueen, le 22 novembre 2016 à 15:53
Note du film : 3/6

13ème siècle. William Wallace est bel homme : non content d'arborer une crinière de lion aux reflets mordorés, des pectoraux d'airain taillés en polystyrène, il aime à se peinturlurer le visage en bleu avant le combat (c'est plus chic pour aller mourir). Mais William a aussi ses blessures intérieures : enfant il a vu son entourage massacré par les vilains Anglais. Deux ans plus tard il casse par mégarde son épée en plastique, et le surlendemain la petite souris refuse de venir chercher sa première dent de lait dissimulée dans la litière de son cheval.

Après dix ans de psychanalyse, il revient donc en Écosse et croise le regard de son amour d'enfance. Le frôlement d'un regard, un geste timidement esquissé : le voilà follement amoureux. Ils se marient sans l'accord de père de la demoiselle, car William ne se brosse pas les dents assez régulièrement. Après une étreinte torride, il quitte rapidement sa dulcinée car il doit faire un bisou à son cheval avant d'aller au dodo.

Puis la vie suit son cours paisiblement : la jeune femme est égorgée, William massacre de l'Anglais et parcourt les Highlands l'épée au fourreau et le sac sur le dos. Mais les Anglais sont vraiment très méchants, et fourbes et veules de surcroît (tandis que les Italiens sont poilus, séducteurs et se mettent de gel dans les cheveux). Le roi Édouard 1er dépêche donc Sophie Marceau pour jouer les intermédiaires, et de nouveau William tombe dans les rets de l'Amour. Rappelons que nous sommes au 13ème siècle et qu'Internet en est encore à ses balbutiements, les tourtereaux communiquent donc par messager interposé.

Sur ces entrefaites, Sophie apprend qu’Édouard va tendre une embuscade à son Willy d'amour, son sucre d'orge, la prunelle de ses rétines, la pupille de sa cornée. Malheureusement son portable est déchargé, elle ne peut pas le prévenir, d'autant plus que son forfait textos est épuisé.

William tombe donc dans le piège et en refusant de prêter allégeance au méchant, fourbe et veule Édouard, il s'expose aux pires supplices, de ses orteils chatouillés par une plume de cormoran sauvage à la décapitation finale.

Mais son souvenir ardent coulera longtemps sous l'épiderme de ses compatriotes écossais, qui depuis se lavent les dents un jour sur deux et ne se couchent pas sans avoir chanté une berceuse à leurs chevaux, ces fiers destriers indomptables qui parcourent les plaines les naseaux fumants et les sabots impavides.


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