Ce film de 20 minutes s'inspire, une nouvelle fois chez le réalisateur (après Rêve d'un homme ridicule), d'un texte classique de la littérature. Il s'agit ici de la nouvelle homonyme de Ernest Hemingway qui raconte le dernier et ultime combat d'une vieux marin avec le plus grand espadon qu'il n'a jamais pêché. La narration de ce combat se fait en recourant aux flashs back du passé du vieil homme et d'une voix off des pensées (très écrite) du personnage (dont la voix française n'est pas très heureuse).
La technique particulière de Petrov a toutefois un défaut : dans les mouvements des visages et des corps, on perd beaucoup de réalisme. Les visages se tordent par la peinture pour passer finalement d'une posture à une autre. L'effet est surprenant, peut-être un peu désagréable.
On peut en fin de compte s'interroger si le réalisme se prête à ce genre de technique. Quand Petrov réalise Rêve d'un homme ridicule, par la lumière expressionniste ou bien le délire du rêve à proprement dit, l'animation était plus fluide, passait mieux. Là, dans une histoire très réaliste, avec une mise en scène se voulant réaliste, presque naturaliste, on sent les limites de cette animation. Car aussi beau que cela peut-être on sent le film assez vide en émotion.
Attention, il s'agit là d'une maigre critique face encore une fois à un film visuellement impressionnant et unique.
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est la consécration actuelle de 
avec notamment l'obtention d'un oscar du meilleur court-métrage d'animation.
, d'un texte classique de la littérature. Il s'agit ici de la nouvelle homonyme de 
qui raconte le dernier et ultime combat d'une vieux marin avec le plus grand espadon qu'il n'a jamais pêché. La narration de ce combat se fait en recourant aux flashs back du passé du vieil homme et d'une voix off des pensées (très écrite) du personnage (dont la voix française n'est pas très heureuse).