Aprés Chie, la petite peste, Isao Takahata réalise son deuxième film important, toujours trés différent du précédent. Après nous avoir fait rire aux éclats, ici, place à l'émotion et à la sensibilité… Adaptation trés réussie du roman éponyme du célébre poéte japonais Kenji Miyazawa, le film développe une simplicité assez désarmante. Les scénes musicales s'enchainent avec intelligence et toujours avec une tonalité différente qui fait avancer l'histoire. Takahata compose un hymne à la musique, mais pas seulement: le don à l'éffort, la ténacité dans le travail, et l'ouverture aux autres sont les messages de ce film attachant… On n'oublie pas ces petits animaux qui apprennent à Goshu la valeur des choses et l'importance de l'humanité et des bienfaits qui peuvent naître de la musique. On retrouve là le thème de la Nature, si importante dans la société japonaise (et héritée des horreurs contre-Nature de Hiroshima et Nagasaki). Ecouter la Nature, la respecter est le chemin qui mène à l'ouverture. Miyazaki ne dirait pas le contraire…
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