Et puis, voilà donc ce Casimir. C'est vrai, moins lourd que Boniface somnambule, plus enlevé, avec quelques gags assez drôles. J'ai beaucoup aimé la scène avec le psy qui croit avoir affaire à un de ces malades. C'est assez gai, c'est vrai mais il n'y a pas non plus de quoi monter aux rideaux. Disons que c'est une Fernandelerie (j'aime bien ce terme !) buvable. Comme l'indique fort bien le titre de ce film, du bon navet. Mais on est quand même bien loin de François 1er…
Lagardère, je partage tout à fait votre enthousiasme.
Je dois avouer que généralement j'évite de regarder les pochades peu fines qui sont le fond de commerce de Fernandel. Car très souvent les scenarii sont d'une lourdeur et d'une niaiserie affligeantes. On assiste habituellement à un florilège de mimiques et de gags à faire s'étouffer de honte un Billy Wilder, un Preston Sturges ou un Ernst Lubitsch. Mais là, ce Casimir, vu chez mes parents, est une agréable surprise. Les gags réussis s'enchaînent harmonieusement grâce à l'abattage d'un bon Fernandel.
Deux instants de grâce me restent encore en mémoire, la disparition des cheveux postiches de l'employé happés par l'aspirateur que Fernandel essaie maladroitement de « fourguer » client après client. L'autre séquence hilarante est la scène du pédicure chinois, mes zygomatiques en frémissent encore.
Comme quoi, des petits films gentillets et sans prétention méritent d'être redécouverts même par des spectatrices bourrées… de préjugés.
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