Une adaptation surprenante de "la tête d’un homme". Le titre ne fait vraiment pas penser au roman de Simenon.La "tour Eiffel" est en vedette et nous invite à une visite touristique. Le mot Eiffel n’apparaît pas dans le roman néanmoins cette adaptation lui est fidèle et Radek finit guillotiné.A la fin du roman, dominant tout Paris du haut de la tour Eiffel, il peut se croire vraiment superieur .Radek est l'homme de la tour Eiffel. Eiffel est l'homme de la tour Eiffel. En fait c'est celui qui a laissé son nom, il n'est pas pour autant supérieur â ses nombreux collaborateurs, ingénieurs, techniciens, ouvriers… Dans d’autres adaptations le châtiment de Radek est très différent du roman. En 1933 avec Harry Baur Radek éprouve de la mélancolie en écoutant la chanson de Damia il meurt renversé par une voiture. Dans la 2ème version avec Jean Richard en 1983, deux fins sont proposées , une sans peine de mort, l’aurtre conforme au roman. La version de 1996 avec Bruno Cremer s’éloigné du roman. Radek fait accomplir le crime par Michel Valachine qui meurt de maladie. Radek est arrêté, mais pas guillotiné. Radek est une sorte de Raskolnikov, qui se croit un esprit supérieur. Mais contrairement au personnage de Dostoievski il n’éprouve pas de remord. Sauf peut être dans la version de 1931 avec Harry Baur , sa mélancolie peut être assimilée à une forme de remord.

«  Et que dire de son interprétation d'un sénateur dans Tempête à Washington ? Ce costume blanc mal repassé qui ne fait pas très sérieux… »

Mais non, mais non, ce costume allait très bien au détestable sénateur, dans le rôle duquel Charles Laughton n'était pas sobre, certes, mais absolument formidable ! Ce fut du reste son dernier rôle.