Je baisse m'a note de 6/6 à 5/6…

Vincentp a raison seulement sur un point. La musique est trop souvent ressassé et elle m'a trop fait penser à celle de Fantomas par moments… Mélodie en sous-sol que je n'avais pas vu depuis un petit moment à la revoyure, dès lors que l'on connait qu'elle va en être l'issue, on ne pourra pas vivre le suspense tel que l'on l'a éprouvé dans les premiers visionnages. Le casse n'est pas, il est exact doté d'un génie particulier… Là où par contre je peux voir et revoir en boucle le cultissime Clan des Siciliens en me faisant happer à chaque fois, Mélodie en sous-sol ne crée pas autant d'émerveillement… On retrouve cependant le Gabin aux costards magnifiques et aux goûts de luxes tel que dans Touchez pas au Grisbi…

Et contrairement à ce qu'en dit Vincentp la représentation cannoise des années soixante me paraît au travers du personnage de Alain Delon très véridique.

Delon en snob au caractère de voyou séducteur est particulièrement excellent. A vrai dire il n'a jamais été aussi beau et aussi bien filmé. C'est quand même du boulot, au noir et blanc scintillant, accessible à tous les publics même des décennies plus tard. Un divertissement de qualité, un polar sans violence…

Seul Delon qui avait l'idée de vouloir que son personnage meure abbatu dans les bras de Gabin pouvait avoir l'idée marketing la plus ridicule ! Avertissons les nouveaux nés dans Mélodie en sous-sol tout est bien qui fini bien ! Très bien même !

Cher Vincentp, si vous trouvez Mélodie en sous-sol "Trop long", "vide", "invraisemblable", "beauf", avec des "acteurs en roue libre", alors je vous déconseille vivement de (re) voir les films ultérieurs de Verneuil comme Le clan des siciliens, Le casse, ou Les morfalous qui me semblent davantage mériter ces qualificatifs.

Je précise que j'aime bien tous ces films. Le cinéma populaire de qualité de Verneuil ne me semble pas avoir d'équivalent de nos jours dans la production hexagonale.

Le point de vue de Vincentp ne fait que refléter la dureté de la critique envers le cinéaste. Mais était-ce nécessaire de conspuer Audiard ou Verneuil quand on voit le niveau actuel du cinéma commercial français ?