On retrouve dans
Café lumière des éléments visuels communs à l'univers de Ozu : les trains, les poteaux électriques… Le rythme du récit est lent, l'atmosphère du récit est baignée par une douce torpeur mélancolique, avec des moments plus vifs mettant en avant des gestes nécessaires et indispensables de solidarité entre voisins et générations. Passerelles entre la campagne qui héberge le souvenir des ancêtres, et la vie citadine quelque peu déshumanisée : la rivière, des arbres, et le petit train vert qui se fond dans la grisaille. Un très beau film.