Accueil
Voici les derniers messages de ce forum :

« Inoubliable héros hélas dénigré aujourd'hui... »


De tamatoa, le 20 juin 2012 à 00:59

Je me suis toujours demandé si le gorille vous salue bien n'avait pas été tourné en 58, les tontons flingueurs et surtout Les barbouzes auraient ils vu le jour ? Parce que voir Ventura retourner comme une crêpe une Peugeot 203 (qui n'était pas la bagnole la plus légère de l'époque) a du donner bien des idées à bien des cinéastes..Il est indéniable que ce Gorille a été une pierre décisive pour l'édifice Ventura..Rares, très rares sont ses films oû ne sommeille pas Le gorille..


Répondre

De Impétueux, le 19 juin 2012 à 23:20
Note du film : 2/6

Comme je n'ai pour l'instant pas encore cédé à la résistible envie d'acquérir l'intégrale de la série des Angélique, qui passe assez souvent à la télévision les mois d'été, Le gorille vous salue bien est l'unique film de Bernard Borderie qui figure dans mon assez imposante DVDthèque.

Et à dire le vrai, c'est très bien ainsi parce que, hors le témoignage quasi ethnographique qu'il représente, le film, premier d'une série assez mince (je n'y recense ensuite que La valse du Gorille et Le Gorille a mordu l'archevêque) n'est qu'un tout petit truc de samedi soir, ce qui tombe fort bien, puisque c'est ainsi que je l'ai aujourd'hui revu.

Ça ne commence pas trop mal, bien au contraire : une évasion, un bois feuillu automnal, du côté de Fausse-Reposes ou des Étangs de Hollande, un pavillon noirâtre de banlieue pourrie, quelques trucidés bienvenus et spectaculaires, une auberge de ce qui était alors la Seine-et-Oise, (dont on imagine les plats-vedettes de la carte : croustade aux champignons, filet de bœuf sauce périgourdine, poire belle Hélène). On ignore – ou on feint d'ignorer, plutôt – un bon moment que Géo Paquet, le Gorille (Lino Ventura), dont la force physique est abondamment mise en valeur est un agent de services spéciaux français, on apprécie quelques pans de dialogue. Ainsi les mots de l'ensorceleuse Isaline (Bella Darvi) lorsqu'elle entreprend Géo : Les hommes, j'en ai fait le tour… Alors, un gorille….

Puis ça s'enlise dans la complication et on finit par décrocher et par bâiller un peu, parce que tout est à la fois chichiteux et prévisible, que la plupart des bons seconds rôles du début (André Valmy, Robert Manuel – celui-ci trop théâtreux néanmoins – Maurice Chevit, François Darbon, Jean-Roger Caussimon) ont été éliminés ou presque écartés de l'intrigue et, tout simplement parce que ça ahane.

Rien de bien grave, pourtant ; on se réjouit de retrouver un Lino Ventura toujours parfait, même dans ses rôles les plus caricaturaux et simplistes, comme celui-ci, et Charles Vanel, dont on peut dire tout autant. Pierre Dux est glacial et impeccable, Jean-Pierre Mocky, qui n'était alors qu'acteur, n'aurait jamais dû franchir le pas de la réalisation.

C'est peu, mais suffisant…


Répondre

Installez Firefox
Accueil - Version bas débit

Page générée en 0.0026 s. - 6 requêtes effectuées

Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter