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Critique


De jean-philippe brette, le 8 août 2006 à 23:53

Très honnête suite du chef d'oeuvre (inoubliable) précédent, ce film de NAKATA est d'une très haute tenue cinématographique (le scénario est très subtil et certains plans – scènes de la piscine, images vidéos – restent inoubliables… ).

Quant au "Dark Water" qui a suivi, il s'agit (à mon avis et à ce jour) du chef d'oeuvre de Hideo NAKATA


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De dumbledore, le 21 octobre 2003 à 17:19
Note du film : 3/6

La fin du premier Ring avait déjà quelque chose d’un peu trouble voire cafouilleux, la suite va explorer encore plus ce trouble narratif. Le cadavre de Sadako a été retrouvé et l’on sait que transmettre la cassette casse la malédiction. Seulement, le visionnage laisse des séquels sur ceux qui l’ont vu. Le petit enfant devient possédé par l’esprit de Sadako qui profite de la peur des gens pour les accaparer.

Le thème de la vidéo et de la télévision est lentement laissé de côté pour aborder une thématique plus spirituelle. La chose est assez étonnante car c’était également le cas d’une autre série mythique de l’horreur, à savoir L’exorciste. Le premier reprenait un fantasme culturel de terreur (le diable) alors que sa suite L’hérétique traitait absolument d’autre chose, de spiritualité, de mysticisme.

Ici, nous avons le même glissement. Le personnage principal est finalement l’enfant qui doit affronter ses peurs, ses monstres pour s’en détacher. Combat nécessaire pour ne pas sombre dans la folie. Combat que chacun d’entre nous a eu à tenir dans sa construction psychique, combat perdu pour, par exemple, les schizophrène.

La scène imaginée entre le père et le fils dans le puits est d’ailleurs très parlante à cette égard, très évocatrice psychanalytiquement : ce dernier échange permet à l’enfant de faire le deuil et de sortir de cette prison d’horreur.

La mise en scène de Hideo Nakata fait de nouveau preuve d’efficacité et d’intelligence. Le film étant une suite, on s’attend à une débauche de scène d’horreurs. Il n’en est rien. La multiplication est ailleurs : non pas dans l’action mais dans les personnages, puisque maintenant on suit plusieurs personnages qui réagissent de façons différentes face à cette Peur ancestrale et terrible. Le personnage du journaliste est à cet égard très réussi avec ce parcours paradoxal : fuiant la cassette, il finit par se faire tout de même dévorer par elle.

Toutefois, dans sa globalité, le film manque de tenu. Le mélange entre passages obscurs et moments d'angoisses ne fonctionnent pas toujours. L'équilibre n'a malheureusement pas été trouvée.


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