De nouveau, Georges Rouquier se met en scène dans son documentaire. Il est présent, interrogeant un paysan et un géologue qui lui expliquent la région et ses soucis. On retrouve son goût pour les belles images de Georges Rouquier qui, comme un amoureux de la nature, aime à la montrer sous ses meilleurs facettes. Les dix premières minutes durant lesquelles nous suivons deux cavaliers évoluer dans la Camargue sont particulièrement belle et réussi, avec des cadres et une lumière sublimes. On passe sans cesse de la nature (animaux, plantes, etc) à l'homme, en tablant sur une harmonie parfaite entre les deux. Pas d'homme agresseur, l'homme a ici sa place dans le respect.
La seconde partie du documentaire consiste en une partie incontournable et assez ennuyeux du "film d'entreprise" : accompagné d'un texte qui commente et explique, on voit les machines en action pour réparer, construire, etc. Filmer des machines n'a rien de très passionnant surtout quand on sait que le seul intérêt d'un documentaire c'est l'humain. Seulement, en grand professionnel, Georges Rouquier s'en sort plutôt bien, tablant sur des belles images et surtout un montage rapide.
Pas le meilleur des Rouquier, mais un court métrage documentaire qui prouve son talent même dans les sujets les plus difficiles.
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