Revu en blu-ray avec un avis revu à la hausse. Evidemment, la haute définition met en valeur la photographie splendide des montagnes rocheuses de l'Utah. Mais Jeremiah Johnson date de 1972 et pourrait être marqué par le temps. Ce n'est pas le cas. Il s'agit d'une histoire de quête de soi dans un contexte hostile qui fait penser à Duel dans le pacifique ou Delivrance. Un certain mystère guide les pas du héros, et du spectateur, qui dispose de différentes lectures possibles du récit. Outre un scénario solide, la mise en scène de Pollack est celle d'un cinéaste chevronné : dynamisme, tension dramatique, tout au long de deux heures, sans une scène ratée. Globalement, une très belle redécouverte.
Cher ami, il va falloir rattraper cette erreur au plus vite (il n'est jamais trop tard pour bien faire) : ce film, m'a moi aussi marqué à jamais. Comme on ne peut pas dire mieux que la première critique publiée, vraiment très juste, j'ajouterais juste que je ne vois l'équivalent que dans la littérature, chez James Welsh ou Jim Harrison. Grandiose, tout simplement.
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