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Film initiatique


De Frydman Charles, le 21 juin 2023 à 07:15
Note du film : 5/6

Un western classique avec des cow boys, des indiens, du bétail…Il manque peut être quelque sheriff ou Marshall. Vers 53 mn la grosse lampe de pétrole éclaire la piece d'une lumiere vacillante


Suspendue au plafond elle a été heurtée par Matthew Garth qui s'empresse d'embrasser Tess Millay. La rivière rouge du western est probablement un affluent du Mississipi Riviere rouge Mississipi (wikipedia) On trouve une riviere rouge et une ville eponyme au Canada Rivière rouge Canada Une rivière rouge se trouve également dans l'Oregon : La Rogue surnommée la rivière rouge par les Français. Aux trois Portland dans l'Oregon, une flamme lente et vacillante rappelle celle de la lampe à pétrole du film et son hyperbole vacillante Souvent, lorsque les visiteurs pensaient à Trois Portlands, ils se représentaient un paysage urbain tentaculaire s'étendant dans l'infini ; une hyperbole de contre-culture et d'éléments anormaux amalgamés dans une jungle urbaine pour laquelle le plus banal des hipsters vendrait sa collection de vinyles contre une chance d'y vivre. .


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De vincentp, le 31 mars 2013 à 21:48
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Le blu-ray a pour particularité de pouvoir créer l'illusion d'une image en relief (si la copie est optimisée), car permettant de différencier parfaitement le premier plan de l'arrière-plan. C'est là un de ses points forts par rapport au dvd.

J'ai lu en diagonale le livret intégré dans le coffret blu-ray, livret qui explique le parcours des uns et des autres, les relations sur le tournage, et les aspects financiers liés à Red river. Ce livret -fort estimable et bien documenté- est le fruit du travail d'un critique, établi à Hollywood depuis trente-cinq ans, qui n'aime pas -semble-t-il- la "critique d'interprétation".

Je pense que les anecdotes contenues dans ce livret peuvent être intéressantes, mais seulement si elles sont remises en perspective par rapport à la phase de création artistique. Aujourd'hui, on se moque à mon avis pas mal de savoir combien a coûté l'achat du scénario de tel ou tel film, et donc notamment de celui de Red river. De plus, les histoires sur la vie privée des contributeurs du film me paraissent sans intérêt. Quel intérêt d'indiquer par exemple que John Ireland était membré comme un âne ? Je ne partage donc pas la vision des choses de ce critique.

L'interprétation croisée que l'on peut faire d'un film me parait bel et bien primordiale.

A ce sujet, je ne partage pas l'avis semble-t-il communément admis concernant le jeu moyen de Joanne Dru. Non ! C'est tout le contraire qui apparaît ! Hawks fut un formidable directeur d'actrices (comme Raoul Walsh), Red river (comme The big sleep) en constitue une preuve éclatante. Les personnages féminins de Hawks dès la fin des années trente possèdent une envergure comparable à celle de leurs homologues masculins.

En 1948, Red river fut avant tout une entreprise commerciale. Avec le temps, elle a acquis le statut d'oeuvre d'art, et peut être commentée ou analysée en fonction de cette caractéristique. Par exemple, examiner ou essayer de comprendre comment Hawks s'y prend (type de plan, gestion du tempo) pour décrire des caractères, sans temps mort, par des saynètes à deux ou trois. Accélérant brusquement le rythme (typiquement la fuite du troupeau), développant sur un ton ironique ou abrupt des conflits d'intérêt…


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