Le principe du film repose sur la course poursuite, devenu un classique du genre cinématographique. La course après l'animal voleur en est presque un sous genre.

Dans ce film, la comédie naît de la disproportion grandissante entre le pauvre poursuivi et les poursuivants de plus en plus nombreux ! On a même droit à un très réussi renversement comique quand le chien agacé se met à poursuivre les policiers, bien désireux de croquer quelques fesses. Tous les policiers s'enfermeront au commissariat !

Un passage est particulièrement impressionnant puisqu'on voit le chien monter un immeuble, suivi par les gendarmes. Le réalisateur a recouru, pour cet effet, à un décor d'immeuble tout simplement posé sur le sol. Joli trucage qui passe d'autant mieux qu'on ne s'attend pas à le voir venir !

Le mélange entre les scènes de studio et de rue est d'ailleurs fort judicieux et bien fait.

A noter également la présence d'un plan (celui du chien portant képi et tenant dans la gueule un bout d'os) que ce plan ne se situe dans aucune continuité narrative. Il constitute à lui seul une rupture rare dans les films de cette époque.