Pas tout à fait d'accord avec Alholg et Arca.
Les longueurs pesantes, limites agaçantes, tout comme dans Ring et Dark Water, sont indispensables pour mettre en condition le spectateur. Les scènes terrorisantes n'auraient pas le même impact sans l'installation de cette ambiance "à couper au couteau", de plus, le scénariste fait d'une pierre deux coups car il mise sur l'abscence de dialogues et de réponses pour éviter les incohérences de scénario, cela colle parfaitement à l'image du film d'épouvante asiatique qui s'avère être une fausse piste en partie. Le pretexte du film d'ambiance "maison hantée" permet donc de ne pas trop guider le spectateur au premier rebondissement, rebondissement qui désormais est pourtant éculé avec le nombre de films qui emploient la schizophrénie comme fourre tout pour surprendre le spectateur par un coup de théâtre tiré par les cheveux.
Le mélange fantastique-psychiatrique est très bien dosé car après le premier rebondissement (la révélation du délire psychotique de la jeune Su-mi), l'existence "réelle" du fantôme de Sue-yeon deviens insoupçonnable, le nouveau rebondissement (la rencontre (fatale?) de la belle mère avec le fantôme de Su-yeon) en devient plus dérangeant. J'avais exactement le même avis que Alholg et Arca en voyant le film une première fois mais le regarder une deuxième fois permet de le voir sous un autre angle.
Je pense que le réalisateur n'aurait pas pu faire mieux pour gérer la cohérence de son scénario, son esthétique, son suspens, ses rebondissements et la peur du spectateur car bon sang!… Comment les Asiatiques arrivent-ils à créer des situations génératrices de tels frissons! Je n'ai jamais réussi à retrouver ailleurs des émotions de peur aussi fortes, même Shining à côté ressemble aux aventures de Candy.
Cette critique est très juste. À force d'installer une atmosphère à couper au couteau, on en vient à oublier de raconter et c'est d'autant plus dommage que l'histoire est bonne. Cependant, je tiens à dire que la scène où l'invitée pète les plombs après que la conversation ait tourné court – et quel malaise pendant ce souper ! – cette scène de la crise d'épilepsie m'a flanqué une trouille bleue. Brrr ! Très efficace. Et c'est évidemment dans des moments comme ça qu'on pense à ce que le film aurait pu être.
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sont indispensables pour mettre en condition le spectateur. Les scènes terrorisantes n'auraient pas le même impact sans l'installation de cette ambiance "à couper au couteau", de plus, le scénariste fait d'une pierre deux coups car il mise sur l'abscence de dialogues et de réponses pour éviter les incohérences de scénario, cela colle parfaitement à l'image du film d'épouvante asiatique qui s'avère être une fausse piste en partie. Le pretexte du film d'ambiance "maison hantée" permet donc de ne pas trop guider le spectateur au premier rebondissement, rebondissement qui désormais est pourtant éculé avec le nombre de films qui emploient la schizophrénie comme fourre tout pour surprendre le spectateur par un coup de théâtre tiré par les cheveux. 
à côté ressemble aux aventures de Candy.