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De jipi, le 27 octobre 2006 à 09:41
Note du film : 5/6

La lente agonie des institutions environne Daniel Lefebvre (Philippe Torreton) Directeur de maternelle obliger de créer de nouveaux paragraphes à visages humains dans un règlement d'état froid et rigoureux.

Hernaing près de Valenciennes est sinistrée, les trente glorieuses ont fait leurs paquets, les portes monnaies sont vides, certaines mères ont élues domicile de manière définitive dans la bouteille et ne peuvent plus assurer de prestations familiales.

Daniel doit parfois prendre l'initiative de ramener des enfants chez eux après la classe dans des intérieurs frileux et sans lumières dévastés par des déchets de toutes sortes.

La famille se meurt privée d'une denrée indispensable à son épanouissement : L'intégration dans un système par l'emploi.

L'état dans un discours rhétorique accuse presque ces autochtones d'être responsable de leurs malheurs, il encourage les esprits à ensoleiller les terrils et à gommer le look Germinal de cette région mais comment ? Les subventions n'arrivent plus, les dernières ressources motivées sont au bord de l'épuisement.

L'abandon total est encore un potentiel mais pour combien de temps ?

La masse privée d'emploi n'est pas capable de détruire l'amalgame entre la société de consommation et le devoir.

La famille semble anéantie si les biens désertent les foyers. Les enfants en font immédiatement les frais, ils deviennent responsables de l'effondrement social de leurs parents par les charges imposées que l'on ne peut plus assumées.

Daniel refusant d'abandonner le navire s'épuise au cas par cas. Certains profils sont trop exigeants en demandant un assistanat outrancier.

Les comportements usés par la faim deviennent dangereux, la sévère mise en garde policière envers l'avenir de ces adolescents aux visages aux frontières du primate pris en flagrant délit est significative de l'impuissance de nos sociétés, plus les reproches sont accentués moins il y a de solutions, ces gosses sont perdus.

Les actions deviennent basiques, on casse tout dans un contexte de rappel à l'ordre des autorités uniquement verbal donc sans danger.

Où tout cela va s'arrêter ?

Ces régions ne méritent pas de vivre que par l'air du temps, les patrons ont importé le travail par la mine qui a noircit les « gueules » pendant des décennies au détriment de l'accès à un savoir, ces régions le paient chèrement aujourd'hui par une distance considérable à rattraper.

L'assistanat n'est plus un besoin, c'est un point de non retour, une carte d'identité.

 
                       

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