Le premier quart d'heure est prometteur. Nous suivons Jerry (Barry Coe), Luigi (Sal Mineo) et Mike (Gary Crosby), trois jeunes recrues d'origines diverses. Walsh semble à l'aise dans le registre de la comédie militaire, qui rappelle Le cri de la victoire.
Puis nos trois appelés s'aperçoivent qu'ils sont plus doués pour pousser la chansonnette que pour lancer la grenade. Un producteur remarque leur talent et les convoque pour une émission de télé. Les déchaînés bifurque alors vers le registre de la comédie musicale, or de toute évidence Walsh n'est pas Stanley Donen.
Les déchaînés se retrouve donc plombé par un scénario sans intérêt, malgré certaines thématiques (amitiés viriles, flirts de soldats en perm) qui rappellent fugacement les grandes heures de Walsh. Le casting est aussi terne qu'étrange puisque Sal Mineo, censé être la vedette apparaît assez peu alors que l'inexpressif Barry Coe est mis en avant. Signalons aussi la présence incongrue de la Française Christine Carrère, qui a atterri ici sans qu'on sache bien pourquoi, ainsi que l'intervention de trois chimpanzés dans lors des dernières séquences…
Le film reste toutefois à peu près regardable grâce à sa concision, au métier du cinéaste et à la beauté du cinémascope et de la couleur. Remercions d'ailleurs la cinémathèque d'avoir présenté cette rareté dans une copie numérique restaurée de toute beauté…
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est une réalisation de 
produite par la 
en 1959. Elle était projetée hier soir à la cinémathèque française dans le cadre de la rétrospective actuellement consacrée au cinéaste américain.
, Luigi (
et Mike (
: Jerry se retrouve, à son insu, marié à Madame Chapman, une dame d'âge mûr qui n'est autre que la chef d'état major des armées… Evidemment tout rentrera dans l'ordre lors de la grande émission de télé finale.