Ça y'est !!! Je pensais pourtant avec certitude que Les farfelous ou ( Le plumard en folie) ne pouvait pas avoir de concurrent dans la connerie. Eh ben si, Godard a fait mieux.

C'est tellement mal réalisé (volontairement) on nous prend tellement pour des cons, c'est tellement pitoyable d'intellectualisme bobo, que si j'avais l'adresse de Godard, du moins, si je savais ou lui écrire je lui enverrais immédiatement, pour le prix d'un timbre, une lettre ou je lui dirais ce que je pense de son cinéma, en faisant bien attention de rajouter des fautes d'orthographes.

Ce n'est pas un film, c'est un scandale… Derrière cette médiocrité de cinéma se cache sois disant un pamphlet contre la guerre et un intellectualisme à deux balles. Je n'ai pas envie de perdre mon temps, pour faire la liste de tout ce qui m'a poussé à détester, à haïr ce film.

On a d'ailleurs pas besoin de Godard pour savoir que la guerre, c'est pas beau.

Patrick Bruel disait dans P.R.O.F.S. vous les intellos, on vous fait un gros plan sur œuf immédiatement, vous allez imaginer la terre entière. Il semblerait que Godard l'ait très bien compris.

Mais qui prend t'il vraiment pour un con au fait ? Les spectateurs du Gendarme ou les intellos en question ?

« …mais aussi d'intéresser des spectateurs réticents habituellement à l'oeuvre de Godard. »

Bon, je veux bien l'essayer (gros soupir). Après tout, ce film a un scénario, ce qui est plutôt inhabituel chez notre ami. Mais je vous préviens : c'est la dernière fois !

J'ai apprécié ce film de Godard, qualifié par d'éminents spécialistes de "fable grinçante". Il raconte en effet sur un mode non-sensique les mésaventures de deux soldats embrigadés dans une armée improbable, et en profite pour mettre en évidence toutes les absurdités des guerres, dont les acteurs ne sont que des individus très ordinaires, manipulés pour le bénéfice de plus puissants qu'eux.

Non-sensique, parfois loufoque, mais également très sérieux, curieux alliage en réalité entre un scénario grave et tendu d'une part, et un traitement "foutraque" et digressif façon Godard d'autre part. "Foutraque" ou autorisant une liberté d'agissement pour des interprêtes, et garantissant une certaine authenticité. C'est une question de point de vue.

Mais le film ressemble aussi à un pastiche du néo-réalisme, évoque également Miracle à Milan -par son ambiance, ses dialogues déclamés de façon populaire-, Bunuel (L'age d'or -par son impertinence, l'utilisation des effets sonores-).

Hors-norme, intéressant, bien filmé, susceptible de ne pas plaire à tout le monde, mais aussi d'intéresser des spectateurs réticents habituellement à l'oeuvre de Godard…