Au fin fond de la brousse béninoise, Boubacar, cultivateur, s'emploie à faire fructifier son champ de maïs avec l'aide de Faty, la mère de ses deux petites filles. La vie est dure et Boubacar en rêve une meilleure (à Paris, il se voit déjà soudeur), mais pour l'heure, c'est une 504 "Pejo" bringuebalante "descendue" d'Europe par un couple de blancs qui va lui faire perdre la tête. Boubacar l'achète comptant par l'intermédiaire de son copain antillais. Mais le taxi-brousse du pauvre Boubacar ne fait pas long feu : la vieille carcasse de taule ne vaut plus un clou. Boubacar et son taxi-brousse deviennent la risée du village. Grâce à la juteuse transaction, l'Antillais, faux-frère, a pu mettre sur pied un bar-buvette lucratif et peuplé de filles aux corps généreux. Avec le moteur récupéré, Boubacar moud son maïs en farine, sans grand succès. Ne pouvant plus ni nourrir ni faire soigner ses filles, ni honorer Faty (qui se résout à se prostituer), Boubacar est soudain pris d'un accès de folie. Il veut "faire la peau" à l'Antillais. La bagarre éclate et dans le feu de l'action, le bar-buvette et la "Pejo" de l'Antillais sont incendiés. Les deux hommes, de retour à la case départ, redeviennent frères de galères. Enfin, Boubacar a l'idée géniale d'utiliser le moteur-pejo pour faire du maïs grillé en quantité. Et ça marche ! © LES FICHES DU CINEMA
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05/03/2005
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