Diane, une jeune cadre, est engagée par la société Mangatronics, pour essayer de faire couler une société afin de pouvoir récupérer une filiale de manga érotiques…
Le DVD, étrangement, ne reprend pas l'affiche du film (comme pour éviter de rappeler le mauvais souvenir de l'échec en salles ?) mais propose des menus animés de toute beauté qui reprennent le générique (très réussi au demeurant) du film. Les suppléments sont tous de très bonne qualité, avec le commentaire du réalisateur en tête. Le commentaire mérite vraiment d'être écouté car Olivier Assayas revient avec précision et intelligence sur son travail. On trouve également un Making-of qui n'est, pour une fois, guère ennuyeux, et propose également un ton qui ne flirte pas avec l'autosatisfaction. A voir l'envers du décors, on peut apprécier le travail du metteur en scène qui découpe son film en plans-séquences, très chorégraphiés. On sent aussi étrangement le fait qu'il ne travaille que très peu avec ses comédiens, les laissant un peu à l'abandon. Le petit reportage sur Sonic Youth est passionnant à double titre. Celui d'abord de voir le groupe de musiciens au travail, recherchant des sonorités un peu partout et ensuite de les voir travailler avec le réalisateur sur le film. On sent combien Olivier Assayas est connaisseur. Le Bonus caché (taper code 3196) est une petite interview de Connie Nielsen qui par son ton décalé, drôle et informel n'avait pas trouvé sa place dans le making-of. A ne pas manquer. Seules les interviews sont un peu moins intéressantes car plus promotionnelles…
Quant au film à lui-même, on peut saluer la très belle retranscription de l'image et des contrastes travaillés. Si l'on voit du grain sur la dernière partie du film, il ne faut pas s'en étonner. Pour des raisons de budget et du peu de temps de tournage au Mexique, Assayas a du se résoudre à filmer en Super 16. On perd donc en puissance de contraste et en grain.
Le son est puissant et propose un très joli mixage qu'il faut bien évidemment écouter en Dolby Digital 5.1, même si les dialogues sont un peu étouffés, chose assez habituelle dans les films français. On garde donc un peu la télécommande à main pour baisser et monter le son.
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