Voir les archives de (2002) (2003) (2004) (2005) (2006) (2007) (2008) (2009) (2010) (2011) (2012) (2013) (2014) (2015) (2016) (2017) (2018) (2019) (2020) (2021) (2022) (2023)
Les 15 meilleurs films… de Raoul Walsh
Suite de notre série de chroniques initiée il y a un mois avec les 15 meilleurs films… de Satyajit Ray. Ci-dessous, voici une liste commentée subjective des 15 meilleurs films de Raoul Walsh classés par ordre décroissant de qualité de 1 à 15. La filmographie de Raoul Walsh est l'une des plus importantes quantitativement de l'histoire du cinéma, sa carrière de réalisateur s'étendant sur cinquante ans. Bien sûr, ce qui suit est mon avis, d'autres avis sont les bienvenus. vincentp
1- Aventures en Birmanie (1945). Walsh c'est une série de films marquants tout particulièrement au cours des années 1940 avec Errol Flynn qui appelait Walsh, "l'oncle". Le plus réussi me semble être Aventures en Birmanie vu à plusieurs reprises, notamment sur grand écran dans la salle "500" du forum des images à Paris. La configuration de cette salle a fait que je me suis retrouvé face aux personnages au coeur de l'action ; un grand souvenir de spectateur. La mise en scène de Walsh est parfaite (le film pourrait durer une heure de plus sans que l'on s'ennuie), mais il y a aussi la musique de Franz Waxman, la photo de James Wong Howe et bien sûr des acteurs prodigieux, Flynn en tête.
Mort de Marcel Bluwal (1925 – 2021)
Marcel Bluwal n'a tourné que trois films pour le grand écran et on ne se souviendra guère que de Carambolages en 1963 ; le film avait eu un certain succès (1,2 million de spectateurs) et réunissait une belle distribution : Jean-Claude Brialy, Louis de Funès, Michel Serrault, Sophie Daumier… Dialogues de Michel Audiard, musique de Gérard Calvi ; on le voit : du solide !
Mais le royaume de Bluwal c'était et c'est resté très longtemps la télévision ; un peu celle d'aujourd'hui, si éclatée et si peu exigeante, mais surtout celle d'avant, celle qui était ambitieuse et magnifiquement pédagogue, celle qui ne comptait qu'une ou deux chaînes et souhaitait hausser le niveau culturel de ses spectateurs.
Celle du Théâtre de la jeunesse (Les Indes noires, d'après Jules Verne), celle de La caméra explore le Temps (Beaumarchais ou 60000 fusils) ; celle des adaptations de grandes oeuvres de la littérature : Calderon, Feydeau, Beaumarchais, Marivaux, Shakespeare, Jean Giono (L'ami Giono)et bien d'autres. Des feuilletons sacrément réussis : Vidocq, avec Bernard Noël dans le rôle-titre, et Les nouvelles aventures de Vidocq avec Claude Brasseur
Et ce qui restera son chef-d'oeuvre magnifique, son Dom Juan de 1965, avec Michel Piccoli et Claude Brasseur et l'emploi sombre et parfait du Requiem de Mozart…
C'était l'époque où le fervent communiste que fut Marcel Bluwal avait une haute idée de son public et cherchait à lui ouvrir les clés de la culture…
Voir les archives de (2002) (2003) (2004) (2005) (2006) (2007) (2008) (2009) (2010) (2011) (2012) (2013) (2014) (2015) (2016) (2017) (2018) (2019) (2020) (2021) (2022) (2023)
Page générée en 0.017 s. - 7 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter