Une série qui est un authentique chef d’œuvre

Chacun qui me connaît sait mon attachement à Otto Preminger et son film Exodus…

Pour qui a vu Exodus et son célèbre message d'espoirs prononcé par Ari Ben Canaan Paul Newman il convient de revenir à un certain nombre de réalités terrains dont la série de Peter Kosminsky est porteuse et la vision complémentaire des deux oeuvres nous permet de mieux comprendre la succession d'évènements qui se sont déroulés au Moyen Orient lors de la fondation de l'Etat d'Israël.

Le film nous entraîne sans concession de 1945 jusque nos jours nous faisant vivre le quotidien des Forces Britanniques en Palestine face aux mouvements sionistes qui veulent concrétiser la renaissance d'Israël – ces notions exprimées à travers les regards des populations locales qui s'affrontent : Juifs et Arabes.

Moi qui aime beaucoup le roman Exodus de Léon Uris je reconnais que l'écrivain n'est pas impartial face aux réalités du terrain : il est violemment anti-britannique et se place résolument du côté sioniste. Alors que Kosminsky nous démontre comment il est difficile de faire régner l'ordre par rapport à des peuples qui s'affrontent sur le même terrain. On retrouve là les mêmes considérations du réalisateur qu'on avait pu découvrir par le biais de son superbe téléfilm Warriors dont l'action se déroulait en Serbie au sein d'une unité de la Forpronu et que je recommande à ceux qui ne le connaissent pas.

Je complèterai mon intervention ultérieurement.