Un homme meurt décapité par une pelle mécanique. Son assassin est retrouvé pendu. Quel est le rapport avec le meurtre non résolu d'une petite fille ? Jusqu'où peut aller un assassin capable de laisser pourrir une fillette pendant des jours ? Comment résoudre une affaire où le seul indice est un dessin d'enfant ?…

Le film s'ouvre par une scène-choc, une décapitation d'un genre très particulier…

La suite est plus conventionnelle. Malgré le quota de meurtres (et de nudité)inhérent au giallo, le récit prend les allures d'une enquête policière classique mais que l'on suit sans déplaisir jusqu'au mot "fin". La mort d'une petite fille est la clé de l'énigme.

Le casting est aussi plaisant que varié. George Hilton a plus de charisme qu'un Antonio Sabato, on revoit avec plaisir le pittoresque Salvo Randone en adjoint ou encore la sensuelle Marilu Tolo.

La mise en scène de Tonino Valerii retrouve, à défaut de génie, le métier solide aperçu auparavant dans ses westerns Le dernier jour de la colère ou Texas. Mais cette modestie est aussi très agréable car éloignée des futurs excès "auteurisants" d'un Dario Argento.

Une critique sociale des notables est esquissée.

Au final, Folie meurtrière n'a rien d'inoubliable mais offre de quoi passer un bon moment si on aime les giallis.