Ce second épisode de la saga Star Trek n'a plus l'avantage du précédent de nous replonger dans un univers familier entièrement refait à la mode du 21ème siècle. Par contre, les protagonistes sont encore plus à l'aise dans leurs personnages, notamment Chris Pine en capitaine Kirk, Zachary Quinto en Spock et Karl Urban en McCoy. Par contre Simon Pegg dans le rôle de Scotty surjoue grave. Le véritable choc de cet épisode vient plutôt de l'inquiétant Benedict Cumberbatch dans le rôle d'une machine à tuer subtile et impitoyable. Quel acteur ! Pour le reste, c'est extrêmement bien fait, avec des séquences intergalactiques pas piquées des vers et pas mal d'imagination (ainsi pour la peuplade menacée d'explosion volcanique, dans la séquence d'ouverture, on a réussi à imaginer quelque chose d'assez frappant: humanoïdes tout blancs, vêtus de jaune vif dans une forêt rouge, ça arrête le regard).

Spectacle très regardable, mais peu mémorable: vu qu'il s'agit d'une menace "interne" (le terrorisme d'un dissident de la Fédération), ça ne nous entraîne pas vraiment vers les frontières de l'infini. Le côté convenu de certains dialogues ravira les fans de Star Trek, mais risque d'en agacer d'autres.