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Forum : Bobby Deerfield

Sujet : Plaisir immense mais pas forcément partageable


De verdun, le 9 février 2014 à 16:48
Note du film : 5/6

Ce film présente bien des points communs avec Le dernier nabab sorti à la même époque. Il s'agit d'un drame sentimental, assez mal accueilli par le public et les cinéphiles, notamment aux États-Unis.

Pourtant, je dois confesser une certaine admiration pour ce film, où Al Pacino trouve l'un de ses rares rôles sentimentaux, où il fait d'ailleurs preuve d'une retenue assez remarquable.

Sur le papier, ce Bobby Deerfield, inspiré d'un roman de Erich Maria Remarque avait tout pour devenir un Love Story bis. Le personnage principal masculin, est ici aussi amoureux d'une jeune femme atteinte d'une maladie incurable. Ajoûtons à celà le fait que ce Bobby Deerfield est un pilote de formule 1 des années 70, c'est-à-dire un type qui frôle la mort à chaque instant et le spectateur s'attend donc à une plongée effrénée dans un pathos des plus écœurants.

Rien de tout delà sur l'écran. Bobby Deerfield constitue le surprenant éveil à l'existence d'un être qui jusqu'ici ne faisait que survivre. La beauté du film est renforcée par la beauté des paysages italiens, filmés par le génial opérateur Henri Decae (Le samouraï, Les quatre cents coups, Ascenseur pour l'échafaud, Plein Soleil).

Certes, on pourra relever quelques scories, ainsi la présence de Gérard Hernandez en italien d'opérette. On peut regretter le peu de place accordé à l'évocation du monde de la F1, mais à ce moment-là on peut revoir Rush !

Bobby Deerfield me semble l'une des plus belles réussites de Pollack, davantage peut-être que des oeuvres plus estimées telles que Nos plus belles années ou Out of Africa.


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