Note : 4,5
On me dira que ça commence méchamment pour finir gentiment, que ça commence à l'italienne pour finir à l'américaine. (Toujours la même fondamentale discussion, attribuée dans la Terrasse au personnage du scénariste de comédie en panne d'inspiration : le rire comme transgression ou comme consensus ?)
Mais ce serait là compter sans l'indestructible Bernadette Lafont, dans une forme splendide digne de La Fiancée du pirate. J'ai ri – par moments comme une baleine – et voilà quand même le but premier de l'opération, même si ce n'est évidemment pas son seul but – comme il convient, quoi. J'ignore si ce Jérôme Enrico est le fils de l'autre (et donc s'il a ou non une copie de l'Empreinte des géants dans sa villa qui n'est peut-être pas gardée la nuit), mais il "sait y faire", comme on dit, et le tempo général qu'il imprime à l'ensemble est le bon. Le film est construit autour de l'abattage de sa vedette, et là encore c'est un principe basique de comédie.
N'écoutez donc pas les critiques – "les critiques de cinéma sont par nature incapables de rire de choses sérieuses" (Dino Risi) – et allez voir ce film amusant, même s'il aurait pu, in fine, être plus abrasif.
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