Mais de toute façon, ça n'est pas insignifiant, et ma note moyenne de 3 sur 6 est pleine de contraste : c'est une note de moyenne et non pas de tiédeur. Une moyenne entre des séquences vraiment ratées (le vernissage de l'exposition de Françoise (Danielle Darrieux), par exemple), des balourdises de réalisation, des maladresses dans le récit. Et de la verbosité, aussi, de l'emphatisme dans certains dialogues.
Mais, parallèlement, aussi, dans d'autres dialogues, des touches intelligentes, sensibles, vraies, des formules bien frappées, une grande facilité à faire interagir les acteurs. Et une complexité bienvenue du récit. Et une photographie réussie.
En haut des marchesCette pesanteur de la Guerre et l'histoire personnelle de Paul Vecchiali, dont le père a été embêté, à la Libération, pour pétainisme, font la trame de En haut des marches.
Il entrelace des histoires rancies de haines familiales et des interrogations sur les ambiguïtés des périodes malades de l'Histoire, où le Devoir n'est pas si net que ça. De nombreuses interventions parlées du maréchal Pétain, du général de Gaulle, des amiraux Darlan et Auboyneau ponctuent le récit sans que, pour autant, Vecchiali
tombe dans le relativisme historique et l'aquoibonisme sceptique : Si justes que soient les idées, il ne suffit pas de choisir son camp, il faut aussi choisir ses actes dit un carton d'épigraphe.
Film estimable, mais dont on peut tout de même largement faire l'économie, sous la réserve Darrieurienne énoncée ci-dessus.
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