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Sujet : Lupin forever


De Arca1943, le 8 août 2004 à 19:03

Fan depuis toujours d'Arsène Lupin, et sachant qu'une nouvelle mouture se prépare (croisons les doigst !), je souhaite la réédition en DVD de ce film d'Yves Robert.


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De d'Andrésy, le 7 octobre 2004 à 16:28

Moi aussi, c'est un des plus réussis sur le Gentleman Cambrioleur !


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De Impétueux, le 16 octobre 2004 à 13:32
Note du film : 5/6

Je me joins à ces louanges, surtout dans la perspective de la prochaine sortie d'un truc dont on peut tout craindre, venant du même réalisateur, Salomé, qui a commis un immonde Belphégor, avatar navrant du beau feuilleton de Claude Barma (c'est bien ça ?)

Le Lupin d'Yves Robert vient donc après celui de Becker, mais garde l'excellent Lamoureux


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De beppe, le 12 juillet 2005 à 13:31
Note du film : 4/6

Lupin c'est le meilleur, et Robert Lamoureux c'est le meilleur Lupin!

DVD s'il vous plait…


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De mainecoon, le 4 août 2005 à 21:49

Film génial, Robert Lamoureux est un maitre absolu.


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De Impétueux, le 7 août 2013 à 14:18
Note du film : 5/6

Il y a peu de doutes que Robert Lamoureux a idéalement interprété un Arsène Lupin qui correspond tout à fait au personnage de Maurice Leblanc. Un gentleman-cambrioleur qui, je le rappelle, est issu de l'union d'une jeune fille de l'aristocratie, Henriette d'Andrésy, et d'un plébéien, professeur de boxe et de savate, Théophraste Lupin. Lamoureux porte exactement en lui ce mélange d'élégance et de gouaille, de désinvolture et de raillerie qui en font un des personnages les plus attachants de la littérature policière.

Georges Descrières, à la physionomie trop régulière, a incarné ce gentleman-cambrioleur dans 26 épisodes d'une série télévisée fort honorable. Lamoureux n'a tourné malheureusement que deux histoires : celle-ci et le film de Jacques Becker, Les aventures d'Arsène Lupin, deux ans auparavant. Sans aller jusqu'à l'inflation télévisuelle, il n'aurait pas été désagréable qu'il allât un peu plus loin dans l'illustration du personnage. Il y avait en effet, dans l’œuvre importante de Maurice Leblanc suffisamment d'intrigues variées pour satisfaire les plus exigeants.

Cela étant, Signé Arsène Lupin n'est pas, il me semble, adapté d'un des récits et nouvelles originels, mais a été composé par Jean-Paul Rappeneau, dont la fantaisie intelligente s'accorde particulièrement bien à la personnalité de Lupin.

Il s'agit, pour cette aventure, de mettre la main sur le trésor de l'ordre de la Toison d'Or, trésor accumulé par les Ducs de Bourgogne avant la mort de Charles le Téméraire, et disputé entre la France et l'Empire d'Autriche. (Je note, mais ça n'a d'intérêt que pour les cafards érudits comme moi que l'Autriche-Hongrie n'existe plus depuis la défaite de 1918, alors que le film se déroule en 1919 ; mais ça ne fait rien : ça marche et je suis, pour une fois, indulgent et bon public).

La recherche d'un trésor immense et bien caché, ça ne fait songer à rien aux Lupiniens et Lupinophiles ? Mais si, bien sûr, à L'aiguille creuse, où c'est celui des Rois de France qui fait l'objet de l'intrigue. D'ailleurs, en un clin d’œil sympathique, Rappeneau introduit le personnage d'Isidore Beautrelet, joliment interprété par l'alors fort jeune Roger Dumas, détective amateur admirateur de Lupin qui résolvait presque l'énigme de L'aiguille et suscitait la sympathie de son mentor. La différence, tout de même, c'est que l'or et les bijoux des ducs bourguignons ne se sont pas évaporés au fil des siècles et que Lupin en prendra sa (très) large part.

Robert Lamoureux est délicieux, subtil, spirituel, plein d'aisance, et il est fort bien entouré. Alida Valli, comtesse roumaine à l'honnêteté… cosmopolite, ne bénéficie pas d'un rôle assez fouillé, mais sa beauté est toujours un peu inquiétante (en 1959, la même année que Signé Arsène Lupin, elle tourne les admirables et terrifiants Yeux sans visage). Qui m'a émerveillé, c'est Jacques Dufilho, valet stylé et impeccable de Lupin. Les rôles secondaires sont bien tenus (Robert Dalban, Michel Etcheverry, Jean Galland), mais Yves Robert aurait pu se cantonner à être derrière la caméra…

Très distrayant et intelligent. Un cinéma qu'on a toujours plaisir à voir et revoir.


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