Un beau Spielberg découvert hier soir à la cinémathèque dans le cadre de l'actuel cycle consacré à l'auteur des Dents de la mer.

Cet itinéraire d'un adolescent, remarquablement campé par le tout jeune Christian Bale est typique des obsessions de Spielberg. Je n'ai pas lu le roman de l'excellent J.G Ballard mais le cinéaste s'est remarquablement approprié le récit pour l'intégrer à son univers personnel.

La reconstitution de la Chine occupée est splendide. La distribution parfaite: si l'on voit trop peu Miranda Richardson, on est impressionné par la présence et la voix si uniques de John Malkovich: quel acteur, trop peu employé pour de grands rôles ces dernières années visiblement.

Seule réserve, mais elle est importante: après une première heure parfaite, le cinéaste se prend un peu trop pour David Lean avec en outre une musique assez grandiloquente malgrè de grands moments jusqu'au dénouement. Dommage !