Un peu daté et inégal, mais les qualités de
Inferno (1980) sont indéniables : ambiances glauques, situations d'enfermement (excellente gestion de l'espace), le tout très bien filmé (plans, lumières et musique). Caractéristique principale : des situations non-conventionnelles, qui surprennent, façon cauchemar. De très belles séquences, notamment quand le personnage principal découvre le pot aux roses. Il manque un peu de fond pour produire une oeuvre mémorable, mais l'ensemble est intéressant et assez réussi. Néanmoins
Inferno est nettement inférieur aux trois premières réalisations de la carrière de
Dario Argento (1970-71).